Les hĂ©morroĂŻdes font partie intĂ©grante du corps humain et se situent au niveau du canal anal. Lorsque des anomalies se prĂ©sentent sur ces structures anatomiques, on parle de maladie hĂ©morroĂŻdaire. Ces maladies peuvent avoir comme symptĂŽmes, lâextĂ©riorisation des hĂ©morroĂŻdes ou encore des douleurs et des gonflements. Ces maladies se traitent de diffĂ©rentes maniĂšres dont chirurgicalement, mĂ©dicalement et instrumentalement. Parlant de la technique instrumentale, la mĂ©thode de la ligature Ă©lastique est la plus utilisĂ©e. Voici un guide qui vous explique comment marche cette mĂ©thode. Principe de la ligature Ă©lastique Cette technique de traitement de lâhĂ©morroĂŻde consiste Ă faire une cicatrice pour renforcer le tissu de soutien situĂ© au sommet des hĂ©morroĂŻdes. Pour y parvenir, il faut Ă©trangler la zone superficielle de la muqueuse du rectum dans un anneau Ă©lastique. La zone Ă©tranglĂ©e sera nĂ©crosĂ©e. Elle tombera ensuite, quelques jours aprĂšs laissant ainsi une cicatrice fibreuse. Avant le traitement Ce traitement est rĂ©alisĂ© par un mĂ©decin compĂ©tent et ne nĂ©cessite pas une prĂ©paration ni une anesthĂ©sie locale. Vous serez allongĂ© sur le cĂŽtĂ© gauche ou parfois Ă quatre pattes. Si vous craignez de voir des selles dans le rectum, vous pouvez, avant le traitement, mettre un microlavement ou un suppositoire qui Ă©vacue les excrĂ©ments. Un traitement Ă base dâantibiotique peut ĂȘtre prescrit quelques jours avant lâintervention. Cette prescription permet de rĂ©duire les risques dâinfection. Ăgalement, vous pouvez prendre un antalgique comme le paracĂ©tamol ou un anti-inflammatoire non stĂ©roĂŻdien. Au cours du traitement Dâune main gantĂ©e et lubrifiĂ©e, le mĂ©decin sâapprochera pour effectuer un toucher rectal. Ensuite, il introduira doucement un anuscope qui nâest rien dâautre quâun tube en plastique jetable. Câest Ă travers ce tube que la ligature sâeffectuera. On peut avoir deux ou trois ligatures au cours dâune mĂȘme sĂ©ance. Cette opĂ©ration est trĂšs peu douloureuse, car la zone du corps concernĂ©e est peu sensible. Par contre, elle nâest pas totalement indolore. Suite Ă cette opĂ©ration, vous pourrez avoir la sensation de vouloir aller Ă la selle ou de faire une crise hĂ©morroĂŻdaire. Cette sensation dure plusieurs heures et parfois plus dâune journĂ©e. AprĂšs la ligature Ă©lastique Le mĂ©decin vous prodigue plusieurs conseils que vous devez respecter aprĂšs la ligature Ă©lastique. Entre autres, vous ne devez pas reprendre aussitĂŽt vos activitĂ©s aprĂšs le traitement. En effet, cela pourrait engendrer des douleurs plus ou moins consĂ©quentes. Il est recommandĂ© que vous soyez accompagnĂ© pendant le traitement, car il peut prĂ©senter des symptĂŽmes immĂ©diats comme la tĂȘte qui tourne, les nausĂ©es et des sueurs. De ce fait, vous devez vous faire accompagner dans les heures qui suivent votre traitement. NĂ©anmoins, ces effets secondaires ne sont ni dangereux, car elles sont normales. Vous devez Ă©galement Ă©viter les activitĂ©s physiques intenses sur une durĂ©e dâau moins une semaine. En cas de douleur, vous pouvez prendre un anti-inflammatoire non stĂ©roĂŻdien ou le paracĂ©tamol. Consultez quand mĂȘme lâavis de votre mĂ©decin si les douleurs persistent. Des saignements peuvent survenir pendant 10 Ă 15 jours. Cependant, ces symptĂŽmes ne vous empĂȘcheront pas dâaller Ă la selle. Vous devez surveiller votre alimentation pour Ă©viter dâĂȘtre constipĂ©. Vous pouvez faciliter le transit en consommant un laxatif. Ce geste pourrait avoir des complications dans des cas exceptionnels infections et saignements. Vous ne devez pas alors prĂ©voir des dĂ©placements de plusieurs heures en position assise pendant au moins 3 semaines. 2 Ă 3 sĂ©ances, espacĂ©es de 2 Ă 6 semaines, peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires pour traiter vos symptĂŽmes. Quelques prĂ©cautions Ă prendre Vous devez absolument prendre quelques prĂ©cautions afin dâĂ©viter dâĂ©ventuelles complications. Pour cela, il est conseillĂ© dâinformer votre mĂ©decin si vous suivez un traitement Ă base dâanticoagulant ou des antiagrĂ©gants plaquettaires. Vous devez aussi lâinformer si vous souffrez dâune maladie immunitaire infection VIH ou si vous consommez un mĂ©dicament diminuant lâimmunitĂ©. Il en est de mĂȘme si vous attendez un bĂ©bĂ©. NâhĂ©sitez pas Ă informer votre mĂ©decin.HĂ©morroĂŻdes: que faire et quand consulter ? 18 mars 2022. Pour ĂȘtre soulagĂ© lors dâune crise hĂ©morroĂŻdaire, appliquez quelques conseils hygiĂšno-diĂ©tĂ©tiques ; si nĂ©cessaire, prenez des antalgiques et appliquez un traitement local. Apprenez Ă reconnaĂźtre les situations nĂ©cessitant un avis mĂ©dical. NOUVEAU TRAITEMENT DE HBP APPROUVĂ PAR SANTĂ CANADA Traitement innovateur par vapeur dâeau de lâhypertrophie bĂ©nigne de la prostate HBP Une nouvelle alternative de traitement avant de penser Ă une chirurgie de la prostate. Le traitement REZUM de la prostate est conçu pour traiter, sous anesthĂ©sie locale, les patients prĂ©sentant des symptĂŽmes incommodants associĂ©s Ă une hyperplasie bĂ©nigne de la prostate HBP tels que la frĂ©quence urinaire, lâurgence urinaire, un Ă©coulement irrĂ©gulier, un faible dĂ©bit ou un rĂ©veil nocturne pour uriner. Comment fonctionne un traitement REZUM de la prostate ? Le systĂšme REZUM est un appareil portatif qui utilise la radiofrĂ©quence pour gĂ©nĂ©rer une Ă©nergie "thermique humide," sous forme de vapeur d'eau, et lâinjecter dans diffĂ©rentes zones de la prostate par courtes sĂ©quences. En dâautres mots, la vapeur d'eau est injectĂ©e dans le tissu de la prostate qui bloque le flot urinaire de la vessie. Cette vapeur se reconstitue immĂ©diatement en eau, libĂ©rant ainsi l'Ă©nergie stockĂ©e dans la membrane cellulaire. Ă ce stade, les cellules sont endommagĂ©es doucement et immĂ©diatement, provoquant la mort cellulaire. Au fil du temps, votre corps absorbera le tissu traitĂ© grĂące Ă sa rĂ©ponse de guĂ©rison naturelle. Le volume de la prostate peut alors ĂȘtre rĂ©duit jusqu'Ă 40%, en 3 Ă 6 mois. Quels sont les avantages du traitement REZUM de la prostate ? Aucune anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale Technique minimalement invasive RĂ©sorption des tissus ciblĂ©s PrĂ©servation des fonctions sexuelles Diminution de l'obstruction des voies urinaires AmĂ©lioration des symptĂŽmes sans mĂ©dication Retour aux activitĂ©s quotidiennes aprĂšs quelques jours Qui sont les hommes qui peuvent bĂ©nĂ©ficier d'un traitement REZUM de la prostate ? Les hommes qui ne veulent pas prendre de mĂ©dicaments pour traiter une HBP Les hommes qui sont incommodĂ©s des symptĂŽmes de HBP malgrĂ© un traitement mĂ©dical Les hommes qui ne souhaitent pas dâintervention chirurgicale pour traiter leur HBP Les hommes qui ne peuvent pas subir une chirurgie de la prostate sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale Toutefois, l'utilisation du systĂšme REZUM est contre-indiquĂ©e chez les patients porteurs d'un sphincter artificiel urinaire ou porteurs d'un implant pĂ©nien. Quelle est la comparaison de l'efficacitĂ© du traitement REZUM et le traitement mĂ©dical ? L'Ă©tude REZUM vs MTOPS de Gupta & al. dans le Journal dâurologie en 2018 a dĂ©montrĂ© des rĂ©sultats urinaires identiques, sinon meilleurs, que le traitement mĂ©dical. Objectif Ils ont comparĂ© la procĂ©dure de thĂ©rapie thermique Ă la vapeur dâeau unique avec un traitement mĂ©dical quotidien combinĂ© Doxazosine et FinastĂ©ride chez les hommes atteints dâhyperplasie bĂ©nigne de la prostate. Population Ils ont Ă©valuĂ© les rĂ©sultats Ă long terme du traitement des symptĂŽmes des voies urinaires infĂ©rieures dus Ă une hyperplasie bĂ©nigne de la prostate de plus de 1000 patients sur une pĂ©riode de 3 ans. Les patients Ă©taient modĂ©rĂ©ment ou sĂ©vĂšrement symptomatiques IPSS plus de 13 et le volume de leur prostate Ă©tait modĂ©rĂ© Ă volumineux 30 Ă 80 g. RĂ©sultats L'amĂ©lioration des symptĂŽmes Ă©tait supĂ©rieure Ă celle observĂ©e avec Doxazonine seul ou Finasteride seule, mais similaire Ă celle des mĂ©dicaments combinĂ©s. Une seule procĂ©dure de thĂ©rapie thermique Ă la vapeur d'eau a permis une amĂ©lioration efficace et durable des symptĂŽmes avec des taux de progression cliniques observĂ©s, infĂ©rieurs Ă ceux d'une utilisation quotidienne Ă long terme de la mĂ©dication. Combien de temps pour obtenir une amĂ©lioration de symptĂŽmes aprĂšs un traitement REZUM ? AmĂ©lioration des symptĂŽmes de l'HBP est progressive. Elle sera notable aprĂšs deux semaines mais maximale entre 3 Ă 6 mois aprĂšs lâintervention. AprĂšs 3 mois, la mĂ©dication peut ĂȘtre cessĂ©e. Combien de temps dure l'amĂ©lioration des symptĂŽmes aprĂšs un traitement REZUM ? Les Ă©tudes cliniques dĂ©montrent une amĂ©lioration soutenue des symptĂŽmes jusqu'Ă 4 ans. Des Ă©tudes supplĂ©mentaires sont en cours pour dĂ©terminer les rĂ©sultats Ă long terme des patients. Comment se dĂ©roule un traitement REZUM de la prostate ? REZUM est un traitement de l'HBP en une seule sĂ©ance. Cette intervention est rĂ©alisĂ©e dans une salle de chirurgie mineure dans lâune des cliniques Marois. REZUM peut ĂȘtre pratiquĂ© sous sĂ©dation orale et sous anesthĂ©sie locale bloc prostatique. Ce traitement ne nĂ©cessite pas dâanesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. Dr Marois discutera des options de gestion de la douleur avec vous, pour gĂ©rer votre confort pendant la procĂ©dure. Lâintervention REZUM est plutĂŽt inconfortable. Le patient est installĂ© sur le dos avec les jambes placĂ©es dans des Ă©triers. Des champs stĂ©riles sont placĂ©s. Un gel anesthĂ©siant est dâabord introduit dans lâurĂštre, suivi de lâinstrument REZUM jusquâau niveau de la prostate. Plusieurs injections de vapeur sont ensuite rĂ©alisĂ©es dans chaque cĂŽtĂ© de la prostate ainsi que dans un lobe intravĂ©sicale lobe mĂ©dian, sâil est prĂ©sent. Le tout est dirigĂ© sous vision directe avec une camĂ©ra. Une sonde urinaire est laissĂ©e en place pour quelques jours. Quelles sont les complications possibles d'un traitement REZUM de la prostate ? Il a Ă©tĂ© prouvĂ© que REZUM rĂ©duit les symptĂŽmes urinaires chez de nombreux hommes qui ont une hypertrophie de la prostate HBP. En tant que procĂ©dure peu invasive, REZUM a montrĂ© moins dâeffets secondaires que ceux habituellement associĂ©s aux traitements chirurgicaux, mais comme pour toute procĂ©dure interventionnelle, certains des effets secondaires suivants peuvent survenir temporairement Mictions douloureuses Sang dans l'urine hĂ©maturie Sang dans le sperme hemospermie Mictions frĂ©quentes IncapacitĂ© d'uriner ou de vider complĂštement la vessie Besoin de cathĂ©tĂ©risme Ă court terme sonde urinaire La plupart de ces Ă©vĂ©nements indĂ©sirables disparaissent dans les 3 semaines suivant la procĂ©dure, mais il est possible que certains de ces effets soient prolongĂ©s. Veuillez discuter avec Dr. Marois des moyens de rĂ©duire potentiellement les effets de ces risques. Certaines des options suivantes peuvent aider Ă soulager l'inconfort pendant le processus de guĂ©rison Ă court terme Prendre un mĂ©dicament antidouleur lĂ©ger, tel que TylĂ©nol Prendre un bain chaud ou sâasseoir sur une bouillotte d'eau chaude Ăliminer la cafĂ©ine, le chocolat et l'alcool temporairement de lâalimentation RĂ©fĂ©rences The RezĆ«m system - a minimally invasive water vapor thermal therapy for obstructive benign prostatic hyperplasia. Can J Urol. 2019 Jun;2639787-9793. Vous souhaitez prendre rendez-vous ou vous avez des questions? Ăcrivez-nous et nous vous rĂ©pondrons dans les plus brefs dĂ©lais! Tous droits rĂ©servĂ©s © Les Cliniques Marois Politique d'annulation Politique dâannulation Pour assurer le bon fonctionnement de la clinique et garantir un minimum de courtoisie vis-Ă -vis les autres patients et le personnel, nous vous demandons de nous aviser 48 heures ouvrables Ă lâavance pour les changements de rendez-vous, 5 jours ouvrables pour les changements de chirurgies mineures au bureau et 21 jours ouvrables pour les changements de chirurgies majeurs. Si ces dĂ©lais ne sont pas respectĂ©s, des frais dâannulation de 50% du service vous seront facturĂ©s. Vous pouvez reporter votre rendez-vous quâune seule fois sans frais et ce, pour des raisons mĂ©dicales. Changement de rendez-vous Nous comprenons que des Ă©vĂ©nements se produisent et que vos horaires peuvent changer, nous vous demandons donc, de nous donner un prĂ©avis dâau moins 24 heures pour tout changement de rendez-vous. Nous nous ferons un plaisir de re-cĂ©duler un autre rendez-vous pour vous. Ă dĂ©faut de nous fournir un tel avis dans ce dĂ©lai il y aura des frais de 100 $ supplĂ©mentaires. Merci pour votre comprĂ©hension. Conçu et rĂ©alisĂ© par Ensurpoids ou quand elles se produisent des hĂ©morroĂŻdes sont dâailleurs fournie avec une alimentation riche en respectant des antidĂ©presseurs, les fluides dans le muscle psoasde repĂ©rer les prĂ©senter des les bienfaits importants que le stress et donc testĂ© une solution doit ĂȘtre touchĂ© par jour le 21 jours. Câest parfois un avis de limiter
Operation hĂ©morroĂŻdes chirurgie souvent une trĂšs mauvaise idĂ©eL'operation des hemorroides est la solution la plus radicale proposĂ©e par la mĂ©decine traditionnelle pour supprimer dĂ©finitivement les crises. Bien que parfois nĂ©cessaire dans des cas extrĂȘmes, quand aucune autre mĂ©thode n'a d'effet, cette solution doit ĂȘtre envisagĂ©e seulement en dernier effet, cette intervention chirurgicale prĂ©sente des risques et une rĂ©ussite qui n'est pas toujours au rendez-vousâŠOperation hemorroides Ă n'envisager qu'en dernier recoursSi l'on s'intĂ©resse uniquement Ă la mĂ©decine traditionnelle, on passe malheureusement d'un extrĂȘme Ă l'autre. D'un cĂŽtĂ©, les pommades et crĂšmes anti-hĂ©morroĂŻdes sont une solution de soulagement Ă court terme, mais qui ne guĂ©rit pas. De l'autre, l'intervention chirurgicale promet une suppression totale des hĂ©morroĂŻdes, mais le prix Ă payer est fort, au niveau des douleurs comme au niveau est donc vraiment important de bien rĂ©flĂ©chir avant d'envisager une intervention chirurgicale. Car en plus du coĂ»t financier, l'opĂ©ration se rĂ©vĂšle lourde et n'est pas anodine pour la est vraiment important de bien rĂ©flĂ©chir avant d'envisager une intervention chirurgicaleTraitement Anti-HĂ©morroĂŻdesFormule HSoulagez vos crises hĂ©morroĂŻdaires en traitant la douleur et en prĂ©venant l'apparition de nouvelles crises. Une opĂ©ration chirurgicale lourdeIl suffit de consulter en ligne un grand nombre de tĂ©moignages pour constater qu'une intervention chirurgicale au niveau des hĂ©morroĂŻdes n'est pas Ă prendre Ă la entendu, la plupart des opĂ©rations se termine bien, mais la durĂ©e de convalescence pour ce type d'intervention est souvent longue. C'est d'autant plus vrai que l'on a rarement des crises Ă l'Ăąge de 20 ans. Ă un Ăąge plus avancĂ©, le corps met donc plus de temps Ă intervention chirurgicale au niveau des hĂ©morroĂŻdes n'est pas Ă prendre Ă la lĂ©gĂšreLe seul message que je veux faire passer est qu'il faut ĂȘtre opĂ©rĂ© par un chirurgien proctologue et ne surtout pas croire que c'est "une petite chirurgie" car s'il y a problĂšme on paie le prix fort aprĂšs !!L'opĂ©ration a Ă©tĂ© faite sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale, tu ne vois pas et tu ne sens pas. Par contre les premiers jours post-op sont trĂšs douloureux. Moi je n'ai pas supportĂ© la morphine, donc j'ai eu des antalgiques moins puissants. Je n'ai pas eu les complications post-op prĂ©coces, genre rĂ©tention d'urine, fĂ©calome ou hĂ©morragies...mais il y a des gens qui peuvent les depuis presque 6 semaines pour hĂ©morroides internes/externes + fissure par sphinctĂ©rotomie, je continue Ă avoir mal avant, pendant et aprĂšs chaque selle, et parfois quelques saignements. Toujours des fausses envies, des besoins impĂ©rieux et frĂ©quents. Je prends tous les jours les mĂȘmes antalgiques Di antalvic + Advil + lumirelax, les bains de siĂšge avec CytĂ©al me provoquent encore plus la sensation de un traitement naturel avant de vous faire opĂ©rer !C'est certain, l'opĂ©ration est parfois la derniĂšre solution. Je ne dĂ©conseille pas formellement cette intervention, car encore une fois, elle se termine bien dans la majoritĂ© des revanche, rĂ©flĂ©chissez Ă deux fois si vous ĂȘtes amenĂ©s Ă passer directement des pommades Ă la chirurgieâŠIl existe un traitement intermĂ©diaire qui Ă©vite bien souvent le passage par la clinique ou l'hĂŽpital !C'est un traitement naturel, sans douleurs, qui prĂ©sente un taux de rĂ©ussite supĂ©rieur Ă 92%. Autrement dit, 92% des personnes Ă©liminent ou rĂ©duisent significativement la taille de leurs hĂ©morroĂŻdes. DĂ©couvrez dĂšs maintenant le traitement Formule H et mettez fin Ă vos crises. Ces articles peuvent vous intĂ©resserIls ont suivi le traitement Formule H et ils tĂ©moignentJâai bien suivi le traitement pendant ces 6 semaines. Il est vraiment efficace les douleurs ont fortement diminuĂ© aujourdâhui.âLes sensations de brĂ»lure mâempĂȘchaient de mâasseoir correctement pendant de longues heures juste aprĂšs les selles. CâĂ©tait souvent aprĂšs une constipation je me porte mieux, je ne ressens plus aucune douleur, FormuleH me convient nâai pas eu de crise depuis que jâai commencĂ© FormuleH, il y a trois semaines, alors que jâavais mal en permanenceâŠ. Quel changement !MĂȘme aprĂšs mon cours dâaikido, en Ă©vitant les positions qui mettent sous pression, tout va ma part, au dĂ©but je voulais me contenter de suivre une bonne alimentation et hygiĂšne de vie. Mais cela nâa pas suffi, jâai donc commandĂ© le de jours en jours je me sens mieux et jâai BEAUCOUP moins de dĂ©mangeaisons et de douleurs. Je suis trĂšs contente dâavoir achetĂ© FormuleH et je vais continuer Ă lâ anti-hĂ©morroĂŻdesFormule HComplĂ©ment alimentaire en gĂ©lules qui prĂ©vient lâapparition des hĂ©morroĂŻdesSon action curative amĂ©liore lâĂ©tat de toute la zone pĂ©ri-anale et favorise le transit intestinalComposĂ© dâingrĂ©dients naturels aux propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires, anti-hĂ©morragiques et de rĂ©tractionMĂ©thode "douce" et naturelle, non douloureuseDes dizaines de milliers de personnes font confiance Ă FormuleH pour se soignerCopyright tous droits rĂ©servĂ©s.
Les hĂ©morroĂŻdes font partie du top 5» des tableaux cliniques au cabinet de proctoÂlogie. La prĂ©valence Ă vie est Ă©levĂ©e, mais tous les rĂ©sultats de lâexamen clinique ne nĂ©cessitent pas de traitement en soi. La palette thĂ©rapeutique est vaste, le choix de la mĂ©thode thĂ©rapeutique reposant plus souvent sur la formation, lâexpĂ©rience et la prĂ©fĂ©rence du mĂ©decin traitant que sur les preuves. De plus, les directives financiĂšres et politiques sanitaires nous contraignent souvent Ă des adaptations. Lâobjectif doit ĂȘtre un concept thĂ©rapeutique adaptĂ© au patient et Ă ses symptĂŽmes. Introduction Les hĂ©morroĂŻdes font partie des raisons les plus frĂ©quentes de rĂ©fĂ©rence au cabinet de proctologie. Chaque annĂ©e, le nombre sâĂ©lĂšve Ă prĂšs de 1000 consultations mĂ©dicales relatives Ă des hĂ©morroĂŻdes pour 100 000 habitants. La prĂ©valence est difficile Ă consigner. Cela est premiĂšrement dĂ» Ă un nombre Ă©levĂ© de cas non recensĂ©s, car de nombreuses personnes hĂ©sitent encore Ă consulter un mĂ©decin. DeuxiĂšmement, toutes les enflures ou hĂ©morragies dans la zone anale sont communĂ©ment imputĂ©es par les non-professionnels Ă ce diagnostic. TroisiĂšmement, la prĂ©sence dâhĂ©morroĂŻdes ne corrĂšle pas nĂ©cessairement avec la survenue de symptĂŽmes. En fonction des Ă©tudes, une prĂ©valence Ă vie de 40â70% est affichĂ©e. Des hĂ©morroĂŻdes ont Ă©tĂ© dĂ©crites dans 40% des coloscopies de dĂ©pistage rĂ©alisĂ©es en Grande-Bretagne et en Autriche. Lâincidence semble augmenter avec lâĂąge. Toutefois, les hĂ©morroĂŻdes ne sont pas des manifestations classiques de la vieillesse et peuvent survenir Ă tout Ăąge, mĂȘme chez les enfants. Le pic dâĂąge se situe entre 45 et 65 ans. Il existe des donnĂ©es divergentes concernant une prĂ©fĂ©rence de genre. Le mode de vie occidental, avec une alimentation riche en glucides et pauvre en fibres, des activitĂ©s principaÂlement en position assise et des siĂšges de toilettes confortables permettant lâutilisation en toute tranquillitĂ© des nouveaux mĂ©dias, favorise les hĂ©morroĂŻdes. Il existe par ailleurs une certaine prĂ©disposition hĂ©rĂ©ditaire. Le coussinet hĂ©morroĂŻdaire est constituĂ© dâun complexe vasculaire artĂ©rioveineux qui est alimentĂ© depuis lâartĂšre rectale supĂ©rieure par les artĂšres hĂ©morroĂŻdaires supĂ©rieure et moyenne. Le drainage sâeffectue par lâintermĂ©diaire des veines hĂ©morroĂŻdaires qui circulent Ă travers lâappareil sphinctĂ©rien. Les coussinets hĂ©morroĂŻdaires sont recouverts de muqueuses et se Âsituent dans une Ă©paisse couche sous-muqueuse guidant du tissu conjonctif et des cellules musculaires lisses au-dessus de la ligne pectinĂ©e = corps caverneux du rectum. Ils sont maintenus en position par des fibres de tissu conjonctif qui exercent une traction vers le muscle sphincter anal interne. Il est question dâhĂ©morroĂŻdes lorsque le coussinet vasculaire est plus dĂ©veloppĂ© que normalement. Les localisations typiques des hĂ©morroĂŻdes sont indiquĂ©es Ă 3, 7 et 11 heures en position de lithotomie, avec toutefois une forte variabilitĂ© entre les individus. Elles se distinguent de la muqueuse rectale par une couleur plus violacĂ©e. Le rĂŽle physiologique du coussinet vasculaire est de Âgarantir la continence fĂ©cale et ce, en collaboration avec lâappareil sphinctĂ©rien. La juxtaposition des plis de la muqueuse permet de rendre le canal anal impermĂ©able aux matiĂšres fĂ©cales liquides et Ă lâair. Cela assure 15â20% de la continence. Il convient de faire la distinction entre les hĂ©morroĂŻdes internes» et les hĂ©morroĂŻdes autrefois qualifiĂ©es dâexternes appelĂ©es aujourdâhui veines pĂ©rianales, qui sont formĂ©es par un plexus vasculaire pĂ©rianal sous-cutanĂ© recouvert de peau. La cause postulĂ©e de lâagrandissement des hĂ©morroĂŻdes est une congestion veineuse avec hyperplasie consĂ©cutive du corps caverneux rectal et glissement du tissu dans le canal anal. Un tonus de repos accru du sphincter ainsi quâun prolapsus du plexus hĂ©morroĂŻdaire peuvent ĂȘtre Ă lâorigine du trouble de lâĂ©coulement veineux. Il est possible quâune perte fonctionnelle du ligament suspenseur situĂ© autour et au-dessus du complexe vasculaire artĂ©rioveineux et constituĂ© de fibres musculaires et de fibres Ă©lastiques de tissu conjonctif, associĂ©e Ă une descente consĂ©cutive de la muqueuse, soit un facteur causal indĂ©pendant. De nouvelles Ă©valuations morphologiques et hĂ©modynamiques du plexus vasculaire anorectal [1] ont en outre montrĂ© que les circonvolutions vasculaires disposent dâun mĂ©canisme intrinsĂšque de contraction composĂ© de cellules musculaires lisses, qui rĂ©gule lâapport et lâĂ©vacuation du volume sanguin ainsi que sa vitesse dâĂ©coulement au sein des vaisseaux. La destruction de ce systĂšme de rĂ©gulation avec remplacement des cellules musculaires par des fibres de tissu conjonctif entraĂźne alors la formation dâhĂ©morroĂŻdes. La composition du collagĂšne semble Ă©galement entrer en jeu; des Ă©tudes ont ainsi dĂ©montrĂ© une augmentation des mĂ©tallo-protĂ©inases matricielles au sein de ce collagĂšne [2]. Il est facilement imaginable quâune irritation mĂ©canique par ex. due Ă une diarrhĂ©e, des selles dures ou des manipulations ou une augmentation de la pression intra-Âabdominale comme en cas de grossesse, dâadipositĂ© ÂvisÂcĂ©rale, dâascite, etc. exercent une influence sur ces mĂ©canismes physiopathologiques, mais ces Ă©lĂ©ments ne sont toutefois pas prouvĂ©s comme en Ă©tant la cause. Lâaffection hĂ©morroĂŻdale est dĂ©finie comme la prĂ©sence de coussinets hĂ©morroĂŻdaires agrandis, combinĂ©e Ă la survenue de symptĂŽmes typiques. Les principaux symptĂŽmes sont du sang Ă partir de lâanus, une dĂ©mangeaison anale, une sensation de prolapsus, un trouble de la continence fine avec traces de matiĂšres fĂ©cales, suintements ou sĂ©crĂ©tion de mucositĂ©s Ă partir de lâanus ainsi quâeczĂ©ma cutanĂ©. Les douleurs ne surviennent pas typiquement en cas dâhĂ©morroĂŻdes et sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©es Ă un prolapsus anal aigu, des ulcĂ©rations de la muqueuse ou une thrombose. Diagnostic En cas de survenue de symptĂŽmes, un examen proctologique doit avoir lieu. Il inclut une anamnĂšse dĂ©taillĂ©e, y compris la saisie des habitudes de consommation de boissons et dâaliments ainsi que de passage Ă la selle, de la continence des selles et dâĂ©ventuelles lĂ©sions ou opĂ©rations ultĂ©rieures. Lâexamen est constituĂ© dâune inspection au repos, en contraction et en poussĂ©e, dâun toucher rectal ainsi que dâune anuscopie Ă lâaide dâun anuscope transparent ou partiellement ouvert. Le rectoscope ainsi que le sigmoĂŻdoscope flexible conviennent moins bien Ă lâexamen du canal anal. En prĂ©sence de sang dans les selles et dâautres red flags» Ă lâanamnĂšse irrĂ©gularitĂ© des selles, symptomatique B, anamnĂšse familiale positive de carcinome colorectal, une coloscopie doit ĂȘtre organisĂ©e sans hĂ©sitation. Quelle que soit lâissue de lâexamen anal, la coloscopie prĂ©ventive est recommandĂ©e aux patients de plus de 50 ans nâen ayant encore jamais bĂ©nĂ©ficiĂ©. La rĂ©alisation dâune Ă©chographie endoscopique infĂ©rieure et, si besoin, dâune manomĂ©trie anorectale peut ĂȘtre indiquĂ©e si des symptĂŽmes dâincontinence sont dĂ©crits par le patient ou en prĂ©sence dâanomalies lors du toucher rectal. Si la douleur constitue le symptĂŽme principal, dâautres affections anales telles quâune fissure anale, une thrombose veineuse pĂ©rianale, un abcĂšs ou encore un carcinome doivent ĂȘtre exclues. GĂ©nĂ©ralement, la classification par grade sâeffectue selon Goligher en fonction de la taille des hĂ©morroĂŻdes ou de lâampleur du prolapsus tissulaire tab. 1. Toutefois, il nâexiste ici aucune corrĂ©lation avec lâĂ©tendue des symptĂŽmes. Par ailleurs, la taille des hĂ©morroĂŻdes peut varier en fonction des jours et de la position. Les hĂ©morroĂŻdes peuvent ĂȘtre plus rouges ou saigner au toucher. De mĂȘme, des colorations blanchĂątres peuvent survenir comme signe dâune mĂ©taplasie Ă©pidermoĂŻde, ce qui peut alors indiquer une irritation mĂ©canique renforcĂ©e, par ex. due Ă un prolapsus. Il nâexiste Ă ce jour aucune classification prenant en considĂ©ration lâampleur des symptĂŽmes ou la prĂ©sence de modifications associĂ©es. Tableau 1 Classification du grade des hĂ©morroĂŻdes et des symptĂŽmes souvent associĂ©sHĂ©morroĂŻdes de grade IUniquement visibles Ă lâanuscopieSaignements, Âaucune douleurHĂ©morroĂŻdes de grade IIProlapsus lors du passage Ă la selle, reposition spontanĂ©eSuintements, sĂ©crĂ©tions de mucositĂ©s, dĂ©mangeaisonsHĂ©morroĂŻdes de grade IIIRepositionnables avec le doigtMĂ©taplasies Ă©pidermiques, ectasies veineuses, douleurHĂ©morroĂŻdes de grade IVNon repositionnablesSclĂ©rose, souvent associĂ©e Ă des Âmarisques Traitement Il nâexiste aucun consensus relatif au traitement adĂ©quat des hĂ©morroĂŻdes. En effet, le traitement conserÂvateur aussi bien que le traitement chirurgical varient selon les pays. Un traitement est uniquement indiquĂ© lorsque le patient prĂ©sente des symptĂŽmes et souhaite expressĂ©ment une procĂ©dure active. Seuls 5â10% des patients nĂ©cessitent une intervention chirurgicale. Lâobjectif du traitement nâest pas nĂ©cessairement que toutes les lĂ©sions disparaissent tab. 2. Tableau 2 Objectifs thĂ©rapeutiques du traitement des  les rapports anatomiques normauxRĂ©duire les ĆdĂšmes de la sous-muqueuse et du plexus Âcaverneux du rectumAmĂ©liorer lâĂ©coulement veineux rĂ©duction des spasmes du sphincter, rĂ©duction de la pression intra-abdominaleInduire lâadhĂ©rence entre la muqueuse et le muscleEviter les cicatrices, strictures, stĂ©nose, la continenceObtenir des selles volumineuses souples lors de la dĂ©fĂ©cation avec peu de pressionTraiter les pathologies concomitantes IndĂ©pendamment de la cause sous-jacente des hĂ©morroĂŻdes, des troubles de la dĂ©fĂ©cation et de mauvaises habitudes de selles sont associĂ©s Ă une progression. Ainsi, des mesures diĂ©tĂ©tiques et dâhygiĂšne fĂ©cale constituent la base de tout traitement. Mesures conservatrices Lâobjectif est dâĂ©viter aussi bien la constipation que la diarrhĂ©e. Il est gĂ©nĂ©ralement recommandĂ© de veiller Ă un apport suffisant en liquide et une alimentation riche en fibres. Les laxatifs de masse tels que le psyllium ou la mĂ©thylcellulose supplĂ©mentation de 20â30 g/d conviennent particuliĂšrement en complĂ©ment. LâĂ©tat des preuves en termes dâefficacitĂ© sur la consistance des selles ainsi que sur les hĂ©morroĂŻdes sâavĂšre toutefois modeste. Le recueil dâune anamnĂšse approfondie des habitudes de selles vaut la peine pour dĂ©terminer ce que le patient considĂšre comme normal et comment se dĂ©roulent les dĂ©fĂ©cations dans lâenvironnement quotidien. Le patient devrait veiller Ă certains rituels assurant du temps et de lâespace pour la dĂ©fĂ©cation pendant la journĂ©e. Ainsi, la premiĂšre envie matinale ne doit pas ĂȘtre rĂ©primĂ©e. Un verre dâeau chaude aprĂšs le lever peut aider Ă stimuler lâintestin. La poussĂ©e sur les toilettes ne devrait pas ĂȘtre forcĂ©e, en particulier lorsquâune sensation de vidange incomplĂšte persiste. Eventuellement, la position assise peut ĂȘtre optimisĂ©e Ă lâaide dâun marchepied. La lecture, les mots croisĂ©s et le smartphone sont associĂ©s Ă des durĂ©es inutilement longues en position assise et donc plutĂŽt contreproductifs. ConcrĂštement, le temps accordĂ© Ă la dĂ©fĂ©cation doit ĂȘtre limitĂ© Ă 3â5 minutes par jour. Il est souvent aussi utile dâexpliquer que le passage Ă la selle ne doit pas obligatoirement ĂȘtre quotidien. Les bains de siĂšge peuvent sâavĂ©rer utiles. Leur principale action repose sur une meilleure hygiĂšne anale ainsi quâun effet relaxant sur lâappareil sphinctĂ©rien. En prĂ©sence de symptĂŽmes aigus et de gonflement prononcĂ©, lâapplication locale de froid est toutefois plus agrĂ©able. Les mĂ©dicaments dâaction locale constituent un autre pilier du traitement conservateur. Ceux-ci doivent ĂȘtre placĂ©s dans le canal anal; les pommades avec applicateur ou les suppositoires conviennent le mieux Ă cet Âeffet. Les composants sont gĂ©nĂ©ralement des anesthĂ©siants locaux, anti-inflammatoires, vasoconstricteurs, antithrombotiques et/ou antiseptiques. Ils conviennent particuliĂšrement en cas de symptĂŽmes aigus. Ils ne permettent toutefois pas dâobtenir une rĂ©duction de la taille des hĂ©morroĂŻdes. Les suppositoires stĂ©roĂŻdiens prĂ©sentent un effet anti-inflammatoire plus puissant; mais lĂ aussi, il nâest pas prouvĂ© que les saignements et la taille des hĂ©morroĂŻdes peuvent ĂȘtre influencĂ©s Ă long terme. Ils ne sont donc pas plus efficaces que les autres prĂ©parations, mais ont de nets effets indĂ©sirables tels quâune atrophie au niveau de la muqueuse anale, en particulier lors de leur utilisation sur une durĂ©e prolongĂ©e. Ils peuvent en outre favoriser les infections fongiques et la formation dâeczĂ©ma chronique, et doivent donc ĂȘtre Ă©vitĂ©s. Le problĂšme est que la plupart des ÂprĂ©parations non stĂ©roĂŻdiennes ne sont pas prises en charge par la caisse dâassurance-maladie Ă lâexception de Faktu. Il convient Ă©galement de noter que des rĂ©actions allergiques peuvent ĂȘtre dĂ©clenchĂ©es aussi bien par les solutions porteuses que par les composants eux-mĂȘmes. Les anesthĂ©siants locaux en particulier sont des allergĂšnes frĂ©quents. Du fait dâingrĂ©dients similaires, des rĂ©actions croisĂ©es peuvent survenir aprĂšs changement de la prĂ©paration. Dans une Ă©tude contrĂŽlĂ©e contre placebo, les flavonoĂŻdes diosmine + hespĂ©ridine [Daflon 500 mg] ont montrĂ© une amĂ©lioration des symptĂŽmes hĂ©morroĂŻdaires aigus [3]. Une alternative est le dobĂ©silate de calcium Doxium 500 mg. Lâeffet des phlĂ©botoniques repose sur la normalisation du tonus, de la rĂ©sistance et de la permĂ©abilitĂ© des vaisseaux. Ils semblent Ă©galement avoir une influence sur la frĂ©quence et lâampleur des symptĂŽmes en dehors de la phase aiguĂ«. Il nâexiste toutefois aucune preuve en faveur dâune utilisation durable. Nous utilisons aussi lâeffet protecteur contre les ĆdĂšmes» en prĂ©vention de symptĂŽmes postinterventionnels ou postopĂ©ratoires. En situation aiguĂ«, le distributeur de Daflon recommande une augmentation rapide du dosage au moyen de la dose de charge pendant une semaine; lâutilisation est Ă©galement possible durant la grossesse aprĂšs le premier trimestre. Interventions/opĂ©rations Le principe fondamental de tout traitement interventionnel consiste en une sclĂ©rose ou ligature du vaisseau affĂ©rent aussi prĂšs que possible du site concernĂ© et/ou lâĂ©limination du tissu superflu en Ă©vitant une Âcicatrisation secondaire Ă©tendue de la plaie. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les opĂ©rations sont indiquĂ©es en cas dâhĂ©morroĂŻdes symptomatiques de grades IIIâIV. Au vu du rĂ©sultat gĂ©nĂ©ralement similaire des techniques opĂ©ratoires disponibles, lâaccent est aujourdâhui mis sur la rentabilitĂ©, la rĂ©duction de la douleur, la minimisation du risque et rĂ©duction de lâincapacitĂ© de travail. Les complications postopĂ©ratoires/postinterventionnelles typiques sont rĂ©tention urinaire, douleurs, hĂ©morragies/hĂ©morragies secondaires, inflammations locales, modifications des habitudes de selles, jusquâĂ incontinence, lĂ©sions du sphincter ou de la prostate/du vagin, strictures et survenue de rĂ©cidives. Interventions non chirurgicales Ligature Ă©lastique La ligature Ă©lastique fig. 1A fait partie des interventions non chirurgicales les plus prisĂ©es. Cette technique consiste Ă placer un Ă©lastique Ă la base du paquet hĂ©morroĂŻdaire en aspirant la muqueuse et la sous-muqueuse Ă lâaide dâun appareil spĂ©cialement conçu Ă cet effet technique de Barron. Il survient une nĂ©crose locale et une rĂ©action inflammatoire. LâĂ©lastique et la muqueuse nĂ©crotique se dĂ©sintĂšgrent dans les 5â10 premiers jours aprĂšs lâapplication. De cette maniĂšre, lâapport sanguin est rĂ©duit, la muqueuse superflue Ă©liminĂ©e et une adhĂ©rence cicatricielle de la muqueuse est obtenue. La technique convient en particulier pour les hĂ©morroĂŻdes symptomatiques de grades IâII. Elle peut ĂȘtre pratiquĂ©e en ambulatoire sans anesthĂ©sie. Il est essentiel que lâaspiration de la muqueuse nâentraĂźne aucune douleur aiguĂ« muqueuse anale sensible. Sinon, un autre site dâapplication doit ĂȘtre choisi. Il convient de ne pas rĂ©aliser plus de 2â3 ligatures par sĂ©ance car sinon, le risque de complications telles que douleurs postinterventionnelles, mais aussi de stĂ©nose, est accru. Lâintervention peut ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©e sans problĂšme au bout de 4â6 semaines. Les hĂ©morroĂŻdes de grade plus Ă©levĂ© sont souvent rĂ©duites de maniĂšre insuffisante, mais, dans des situations spĂ©ciales, lâintervention peut toutefois entraĂźner un soulagement des symptĂŽmes. Le patient nâest censĂ© avoir plus aucune douleur forte aprĂšs une intervention correctement rĂ©alisĂ©e. Durant les premiers jours aprĂšs lâintervention, une sensation de pression ou une envie plus prononcĂ©e dâaller Ă la selle sont toutefois possibles. Par ailleurs, de lĂ©gers saignements peuvent survenir au moment de la dĂ©composition du tissu. Le taux de complications est faible <10%. Des cas exceptionnels avec inflammations graves ainsi que des complications mortelles ont Ă©tĂ© dĂ©crits. En ce qui concerne les taux de succĂšs Ă long terme, les donnĂ©es divergent entre 31 et 98%. Figure 1 Techniques interventionnelles/opĂ©ratoires Ligature Ă©lastique A . HĂ©morroĂŻdectomie par excision fermĂ©e selon Ferguson,B . HAL/RAR C . HĂ©morroĂŻdopexie par agrafage selon Longo D . Copyright Clinique universitaire de chirurgie et mĂ©decine viscĂ©rales de lâInselspital, reproduction avec aimable autorisation. SclĂ©rose Lâeffet de la sclĂ©rose repose sur une rĂ©action inflammatoire qui entraĂźne une fibrose et ainsi lâadhĂ©rence entre la sous-muqueuse et la couche musculaire sous-jacente ainsi quâune rĂ©duction drastique de lâapport sanguin. Lâagent peut ĂȘtre administrĂ© aussi bien par voie sous-muqueuse au niveau proximal de la base du paquet hĂ©morroĂŻdaire technique de Blanchard que directement dans les nodules hĂ©morroĂŻdaires eux-mĂȘmes technique de Blond et Hoff. Selon la technique, diverses substances sclĂ©rotiques sont utilisĂ©es solution huileuse de phĂ©nol Ă 5% [toxicitĂ©!] avec la technique de Blanchard; solution alcoolique de polidocanol Ă 10%, solution Ă©thanol-chlorure de zinc ou solution dâhydrochlorure de quinine [risque dâallergie!] avec la technique de Blond et Hoff. Seul Aethoxysklerol solution alcoolique de polidocanol Ă 3% est disponible sur le marchĂ©. Toutes les autres solutions doivent ĂȘtre fabriquĂ©es sur prescription en pharmacie, ce qui est plutĂŽt peu rĂ©alisable au quotidien. Plusieurs sĂ©ances sont souvent nĂ©cessaires. Tandis que des effets indĂ©sirables significatifs tels que nĂ©croses, ulcĂ©rations, hĂ©morragies, abcĂšs ainsi que rĂ©actions allergiques ont Ă©tĂ© dĂ©crits, le taux de complications est toutefois globalement faible jusquâĂ 6,5%. Par rapport Ă dâautres techniques, les rĂ©sultats Ă long terme sont plutĂŽt mauvais. Il existe nĂ©anmoins peu dâĂ©tudes sur la sclĂ©rose. Cela est probablement dĂ» au fait que cette technique est de plus en plus rarement utilisĂ©e en pratique clinique. Nous ne rĂ©alisons plus aucune sclĂ©rose chez nous. Photocoagulation infrarouge La photocoagulation infrarouge, trĂšs peu douloureuse, mĂ©thode de Neiger constitue une autre technique rĂ©alisable en ambulatoire. Elle est souvent utilisĂ©e en particulier dans les cabinets de gastro-entĂ©rologie, oĂč les appareils correspondants font partie de lâĂ©quipement de base. Les rayons infrarouges entraĂźnent une photocoagulation de la muqueuse et la sous-muqueuse avec nĂ©crose thermique, ulcĂ©ration et cicatrisation consĂ©cutives. Un certain effet hĂ©mostatique y est associĂ©. Pour cette raison, cette technique est surtout prometteuse en prĂ©sence de petites hĂ©morroĂŻdes sanglantes. Habituellement, davantage de sĂ©ances sont nĂ©cessaires et le taux de rĂ©cidive est supĂ©rieur par rapport aux deux autres techniques Ă©lastique et sclĂ©rose. De nouvelles publications font Ă©galement dĂ©faut Ă ce sujet. ProcĂ©dure Rafaelo La procĂ©dure Rafaelo est arrivĂ©e sur le marchĂ© il y a quelques annĂ©es. Elle consiste Ă coaguler les hĂ©morroĂŻdes Ă la base sous anesthĂ©sie locale Ă lâaide dâune sonde spĂ©ciale de radiofrĂ©quence. La technique est entre-temps utilisĂ©e pour les hĂ©morroĂŻdes de grade Ă©levĂ© et elle prĂ©sentĂ©e comme une mĂ©thode peu douloureuse utilisable en ambulatoire. Il nâexiste toutefois aucune Ă©tude comparative aux techniques opĂ©ratoires classiques». HĂ©morroĂŻdoplastie au laser LâhĂ©morroĂŻdoplastie au laser HeLP est Ă©galement trĂšs rĂ©cente. Cette technique consiste Ă traiter les vaisseaux hĂ©morroĂŻdaires par points Ă lâaide dâun laser Ă diode, aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© une petite incision dans la muqueuse ou une petite incision sous-muqueuse en tunnel dans lâanus. Des techniques sous contrĂŽle Doppler sont Ă©galement dĂ©crites. La crĂ©ation de chaleur entraĂźne une rĂ©traction des circonvolutions vasculaires avec hĂ©mostase simultanĂ©e. La procĂ©dure est recommandĂ©e pour les hĂ©morroĂŻdes de grades II et III. AprĂšs des rĂ©sultats initiaux prometteurs en termes de douleurs postopĂ©ratoires et de rĂ©duction des symptĂŽmes, une Ă©tude suisse actuelle a toutefois montrĂ© des dĂ©ficits concernant lâĂ©volution Ă long terme, avec 34% de rĂ©cidives lors dâun suivi de 5,4 ans en moyenne. Par ailleurs, des complications postopĂ©ratoires sont survenues dans 18% des cas, dont des fistules et des symptĂŽmes dâincontinence [4]. Interventions chirurgicales HĂ©morroĂŻdectomie par excision LâhĂ©morroĂŻdectomie par excision a Ă©tĂ© employĂ©e sous diverses formes Ă partir des annĂ©es 1950/60 et a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme standard universel en cas dâhĂ©morroĂŻdes de grades IIIâIV non maĂźtrisables par traitement conservateur. Il sâagit de la rĂ©section de la muqueuse et du coussinet hĂ©morroĂŻdaire sous-jacent tout en prĂ©servant le sphincter; lâartĂšre hĂ©morroĂŻdaire affĂ©rente est pourvue dâune ligature transfixiante. Dans les deux techniques les plus souvent utilisĂ©es, la plaie est soit laissĂ©e ouverte technique ouverte de Milligan-Morgan, soit suturĂ©e Ă lâextĂ©rieur Ă lâexception dâun petit triangle de drainage technique fermĂ©e de Ferguson, fig. 1B. Il est possible de retirer jusquâĂ trois piliers hĂ©morroĂŻdaires en une seule opĂ©ration rĂ©section 1 Ă 3 extrĂ©mitĂ©s. Etant donnĂ© que le champ opĂ©ratoire se situe au niveau de la muqueuse anale sensible, des douleurs postopĂ©ratoires sont attendues. En fonction de la technique, les plaies peuvent nĂ©cessiter 3â6 semaines jusquâĂ cicatrisation complĂšte. La technique sous-muqueuse de Parks, nettement plus difficile, au cours de laquelle la muqueuse est laissĂ©e intacte et uniquement le coussinet hĂ©morroĂŻdaire sous-jacent est retirĂ©, est dĂ©sormais rarement utilisĂ©e en Suisse. Une mĂ©ta-analyse publiĂ©e en 2016 a montrĂ© un avantage mesurable de la technique fermĂ©e en termes de rĂ©duction des douleurs postopĂ©ratoires, de cicatrisation plus rapide et de risque infĂ©rieur dâhĂ©morragies seÂcondaires pour toutefois une durĂ©e dâopĂ©ration plus longue. Aucune diffĂ©rence nâa pu ĂȘtre identifiĂ©e concernant le taux de complications, en particulier les troubles de cicatrisation ainsi que le taux de rĂ©cidives [5]. LâhĂ©morroĂŻdectomie faisant appel au systĂšme LigaSure constitue une variante technique plus rĂ©cente. Cet appareil permet dâobtenir une hĂ©mostase rapide avec un faible dommage thermique. Les nĂ©croses tissulaires moindres engendreraient des douleurs postopĂ©ratoires plus faibles chez les patients. Une mĂ©ta-analyse rĂ©alisĂ©e en 2015 a montrĂ© un avantage en termes de temps dâintervention, durĂ©e de sĂ©jour, taux de douleur et perte sanguine intraopĂ©ratoire par rapport Ă la technique chirurgicale de Ferguson; aucune diffĂ©rence nâa Ă©tĂ© observĂ©e concernant les hĂ©morragies secondaires, problĂšmes de dĂ©fĂ©cation, fissures ou stĂ©noses anales et lâincontinence [6]. Les donnĂ©es relatives Ă lâĂ©volution Ă long terme font dĂ©faut. Les coĂ»ts matĂ©riaux plus Ă©levĂ©s doivent nĂ©anmoins ĂȘtre Ă©galement pris en considĂ©ration. DĂ©sartĂ©rialisation hĂ©morroĂŻdaire transanale avec ou sans mucopexie En 1995, Morinaga et collĂšgues ont dĂ©crit une alternative Ă la rĂ©section la dĂ©sartĂ©rialisation hĂ©morroĂŻdaire transanale THD. Un proctoscope spĂ©cialement conçu permet, Ă lâaide dâun appareil Ă©chographique Doppler, de suturer et de ligaturer les branches terminales des artĂšres hĂ©morroĂŻdaires supĂ©rieures, au nombre moyen de 6â8, au niveau du tiers infĂ©rieur du rectum Ă env. 3 cm au-dessus de la ligne pectinĂ©e ligature des artĂšres hĂ©morroĂŻdaires = HAL [7]. Entre-temps, divers appareils ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s Ă cet effet; ils se distinguent essenÂtiellement par la hauteur visĂ©e de la ligature des artĂšres hĂ©morroĂŻdaires. Si besoin, cette intervention peut ĂȘtre combinĂ©e avec une plicature de la muqueuse vers lâintĂ©rieur de lâanus rectoanal repair = RAR; de cette maniĂšre, des hĂ©morroĂŻdes de degrĂ© supĂ©rieur peuvent Ă©galement ĂȘtre traitĂ©es fig. 1C. Reste toutefois Ă savoir dans quelle mesure la localisation du vaisseau sous contrĂŽle Doppler influence la rĂ©ussite de lâopĂ©ration. Selon une petite Ă©tude randomisĂ©e rĂ©alisĂ©e par Schuurman et al., la ligature des vaisseaux visibles alimentant les hĂ©morroĂŻdes et la mucopexie concomitante permettent dâobtenir un rĂ©sultat tout aussi bon; toutefois, la durĂ©e dâintervention est clairement plus longue avec lâutilisation de lâappareil Doppler [8]. Etant donnĂ© que le champ opĂ©ratoire se situe au-dessus de la ligne pectinĂ©e et ainsi en dehors de la zone sensible de la muqueuse anale, il sâagit dâune procĂ©dure peu douloureuse. Elle ne convient pas aux hĂ©morroĂŻdes dĂ©jĂ fibrosĂ©es se prolabant. En outre, des marisques doivent si besoin ĂȘtre rĂ©sĂ©quĂ©es sĂ©parĂ©ment, ce qui crĂ©e Ă nouveau une lĂ©sion douloureuse. Une mĂ©ta-analyse rĂ©alisĂ©e en 2016 a pu montrer que, par rapport Ă une hĂ©morroĂŻdectomie ouverte, la THD avec mucopexie permet une reprise professionnelle plus rapide, mais quâil existe aucune diffĂ©rence en termes de rĂ©cidive, rĂ©opĂ©ration et complications telles quâincontinence [9]. HĂ©morroĂŻdopexie par agrafage LâhĂ©morroĂŻdopexie par agrafage fig. 1D prĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois par Longo en 1998 constitue une autre innovation. Elle consiste Ă exciser, Ă lâaide dâun dispositif circulaire intraluminal dâagrafage un segment circulaire de muqueuse et sous-muqueuse au niveau du bord supĂ©rieur des hĂ©morroĂŻdes. Les coussinets hĂ©morroĂŻdaires agrandis et prolabĂ©s dans le canal anal ne sont pas Ă©liminĂ©s, mais tirĂ©es vers le haut et refixĂ©s Ă leur localisation originelle au niveau de lâaccĂšs au canal anal. LâidĂ©e sous-jacente est de rĂ©tablir lâanatomie originelle et la fonction physiologique. La ligne dâagrafe a en outre pour fonction de rĂ©duire lâapport sanguin vers le plexus hĂ©morroĂŻdaire. De premiĂšres Ă©tudes randomisĂ©es rĂ©alisĂ©es par divers groupes europĂ©ens, mais Ă©galement suisses, comparant la technique avec le standard universel dâhĂ©morroĂŻdectomie par excision gĂ©nĂ©ralement selon Milligan-Morgan, ont Ă©tĂ© publiĂ©es en 2001 et 2002. Avec un faible nombre de cas et un suivi de courte durĂ©e, des douleurs postopĂ©ratoires plus faibles, un sĂ©jour hospitalier plus bref et des absences professionnelles moins longues ont Ă©tĂ© dĂ©crits pour des taux Ă©gaux de complications et rĂ©cidives. Toutefois, des coĂ»ts opĂ©ratoires nettement supĂ©rieurs ont Ă©tĂ© constatĂ©s. Une mĂ©ta-analyse Cochrane rĂ©alisĂ©e en 2006 a apportĂ© un vent contraire [10]. Des taux de rĂ©cidive significativement supĂ©rieurs en termes de prolapsus et symptĂŽmes y ont Ă©tĂ© dĂ©crits 8,5 versus 1,5%. Les rĂ©cidives sont principalement survenues chez des patients prĂ©sentant des hĂ©morroĂŻdes de grade IV, de sorte quâil a Ă©tĂ© recommandĂ© de pratiquer des hĂ©morroĂŻdectomies par excision en prĂ©sence dâhĂ©morroĂŻdes fixes. Par ailleurs, des rapports concernant un complexe symptomatique postopĂ©ratoire composĂ© dâurgence, de sensation de corps Ă©tranger, de vidange incomplĂšte des selles et de douleurs anales ont abouti au terme stapled hemorrhoidopexy syndrome». Celui-ci a Ă©tĂ© dĂ©crit dans jusquâĂ 45% des cas, avec des variaÂtions dâampleur et de durĂ©e, de sorte que de nombreuses cliniques ont banni cette technique de leur rĂ©pertoire chirurgical. Entre-temps, il existe dâautres mĂ©ta-analyses [11, 12] ainsi que des Ă©tudes randomisĂ©es contrĂŽlĂ©es eTHoS [13] qui Âillustrent cela de maniĂšre plus nuancĂ©e. Il est certain que cette opĂ©ration doit ĂȘtre uniquement pratiquĂ©e par un chirurgien expĂ©rimentĂ©. Outre lâĂ©tablissement clair de lâindication, le placement correct de la suture en bourse, qui doit ĂȘtre adaptĂ©e Ă lâanatomie individuelle du canal anal et situĂ©e juste au-dessus de la base hĂ©morroĂŻdaire, est essentiel pour un rĂ©sultat favorable Ă long terme. Nous employons nous-mĂȘmes avec succĂšs cette technique particuliĂšrement en prĂ©sence dâhĂ©morroĂŻdes circulaires de degrĂ© III ou de prolapsus anal. Lâembarras du choix et perspectives Les Ă©tudes disponibles sâavĂšrent en partie difficiles Ă interprĂ©ter et Ă comparer, car le nombre de cas est souvent faible, les rĂ©sultats sont dĂ©finis de maniĂšre diffĂ©rente et la durĂ©e du contrĂŽle de suivi varie fortement. Par consĂ©quent, les mĂ©ta-analyses ne sont souvent que partiellement rĂ©vĂ©latrices. En connaissance de ces problĂšmes, quelques grande Ă©tudes multicentriques, randomisĂ©es et contrĂŽlĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es ces derniĂšres annĂ©es. Elles incluent notamment le HubBle-trial [14], lâĂ©tude eThos [13] et le LigaLongo-trial [15, 16] tab. 3. Tableau 3 Etudes randomisĂ©es contrĂŽlĂ©es [14]Compare HAL avec la ligature Ă©lastique RBL en cas ÂdâhĂ©morroĂŻdes de grades IIâIIIâ HAL plus douloureux, plus onĂ©reuxâ RBL davantage de rĂ©cidives /interventions rĂ©pĂ©tĂ©es ÂnĂ©cessairesâ Aucune diffĂ©rence en termes de complications, Âcontinence, symptĂŽmes, qualitĂ© de vieeTHoS [13]Compare lâhĂ©morroĂŻdopexie par agrafage selon Longo SH et lâhĂ©morroĂŻdectomie par excision THâ SH moins de douleursâ Taux de complications chirurgicales comparableâ TH moins onĂ©reux, meilleure continence, moins de ÂrĂ©cidives, symptĂŽmes, rĂ©interventions aprĂšs 24 moisLigaLongo [15, 16]Compare HAL sous contrĂŽle Doppler DGHAL avec mucopexie et hĂ©morroĂŻdopexie selon Longo SHâ MorbiditĂ© postopĂ©ratoire et rĂ©sultats au bout dâun an Âsimilaires indĂ©pendamment de la procĂ©dureâ DGHAL moins de douleurs postopĂ©ratoires, rĂ©tablissement plus rapide que SHâ DGHAL plus onĂ©reux, durĂ©e dâopĂ©ration plus longue, moins bonne correction de lâanatomie que SH Par ailleurs, une Ă©tude Delphie a Ă©tĂ© lancĂ©e par un groupe international dâexperts de la santĂ© afin de crĂ©er un core outcome set», câest-Ă -dire une exigence minimale relative aux rĂ©sultats Ă prĂ©senter. Les preuves devraient ainsi sâamĂ©liorer dans les annĂ©es Ă venir. Cela serait toutefois Ă©galement souhaitable pour les mĂ©thodes thĂ©rapeutiques conservatrices et mĂ©dicamenteuses. Nous sommes dâavis quâil est essentiel de discuter en dĂ©tail des avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rentes techniques avec le patient et de sĂ©lectionner avec lui une mĂ©thode opĂ©ratoire adaptĂ©e Ă ses problĂšmes cuÂtanĂ©s et Ă ses exigences pĂ©riopĂ©ratoires et postopĂ©ratoires. Un algorithme thĂ©rapeutique est reprĂ©sentĂ© Ă la figure 2. Figure 2 ReprĂ©sentation de lâalgorithme thĂ©rapeutique utilisĂ© chez nous Ă lâInselspital. ImprimĂ©es en italique sont les procĂ©dures qui seraient possibles mais que nous ne proposons nous-mĂȘmes pas actuellement. Lors de la sĂ©lection de la procĂ©dure, il convient de prendre en considĂ©ration les maladies antĂ©rieures telles quâune maladie inflammatoire chronique de lâintestin, une cirrhose hĂ©patique ou une lĂ©gĂšre incontinence prĂ©existante, ainsi que les dĂ©lais dans lesquels le patient doit Ă nouveau ĂȘtre opĂ©rationnel aprĂšs lâintervention. En outre, le site Ă lâĂ©tat dĂ©tendu peut varier significativement. Nous nous laissons souvent le libre choix de la technique dĂ©finitive jusquâau jour de lâopĂ©ration, en consultation avec le patient. En cas de mĂ©dicaments anticoagulants ne pouvant ĂȘtre interrompus, nous Ă©vitons notamment les ligatures Ă©lastiques et les hĂ©morroĂŻdectomies par excision; avec les mĂ©thodes HAL/RAR ou mucopexie ainsi quâhĂ©morroĂŻdopexie par agrafage, nous nâavons jusquâĂ prĂ©sent rencontrĂ© aucune situation incontrĂŽlable. Le besoin de chirurgie ambulatoire aura Ă lâavenir pour consĂ©quence un dĂ©placement du spectre thĂ©rapeutique vers des opĂ©rations peu douloureuses et facilement rĂ©alisables. De mĂȘme, la pression exercĂ©e sur les coĂ»ts influencera davantage le choix de la mĂ©thode. Lâessentiel pour la pratique âą Les symptĂŽmes hĂ©morroĂŻdaires existants sont dĂ©terminants pour savoir si un traitement est indiquĂ©. âą LâanamnĂšse et lâexamen dĂ©taillĂ©s par un spĂ©cialiste sâavĂšrent nĂ©cessaires pour trouver le concept de thĂ©rapeutique adaptĂ© au patient. âą La base de tout traitement consiste Ă modifier lâalimentation et Ă favoriser un mode de vie avec suffisamment dâactivitĂ© physique et, le cas Ă©chĂ©ant, une rĂ©duction du poids ainsi quâune modification des habiÂtudes de toilettes. âą LâĂ©tablissement traitant doit pouvoir proposer plusieurs techniques et adapter les diverses options thĂ©rapeutiques interventionnelles ou opĂ©ratoires au patient et Ă ses symptĂŽmes. âą Lâintervention chirurgicale doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par un chirurgien proctologique qualifiĂ©. Les surtraitements doivent ĂȘtre Ă©vitĂ©s et des traitements rentables proposĂ©s. Il relĂšvera du dĂ©fi dâadapter les concepts thĂ©rapeutiques au besoin de la chirurgie ambulatoire. âą Une amĂ©lioration de lâĂ©tat des preuves est attendue dans les prochaines annĂ©es avec davantage dâĂ©tudes multicentriques, randomisĂ©es et contrĂŽlĂ©es, de sorte que le patient pourra ĂȘtre conseillĂ© de maniĂšre plus complĂšte. LittĂ©rature 1 Aigner F, Gruber H, Conrad F, Eder J, Wedel T, Zelger B. Revised morphology and hemodynamics of the anorectal vascular plexus impact on the course of hemorrhoidal disease. Int J Colorectal Dis. 2009;241105â13. 2 Kisli E, Kemik A, SĂŒmer A, Kemik Ă. Matrix metalloproteinases in pathogenesis of hemorrhoidal disease. Am Surg. 2013;79111181â4. 3 Meshikhes AW. Daflon for haemorrhoids a prospective, multi-centre observational study. Surgeon. 2004;26335â8 + 361. 4 Faes S, Pratsinis M, Hasler-Gehrer S, Keerl A, Nocito A. Short- and long-term outcomes of laser haemorrhoidoplasty for grade II-III haemorrhoidal disease. Colorectal Dis. 2019;216689â96. 5 Bhatti MI, Sajid MS, Baig MK. Milligan-Morgan open versus Ferguson haemorrhoidectomy closed a systematic review and meta-analysis of published randomized, controlled trials. World J Surg. 2016;4061509â19. 6 Xu L, Chen H, Lin G, Ge Q. Ligasure versus Ferguson hemorrhoidectomy in the treatment of hemorrhoids a meta-analysis of randomized control trials. Surg Laparosc Endosc Percutan Tech. 2015;252106â10. 7 Morinaga K, Hasuda K, Ikeda T. A novel therapy for internal hemorrhoids ligation of the hemorrhoidal artery with a newly devised instrument Moricorn in conjunction with a Doppler flowmeter. Am J Gastroenterol. 1995;904610â3. 8 Schuurman JP, Borel Rinkes IH, Go PM. Hemorrhoidal artery ligation procedure with or without Doppler transducer in grade II and III hemorrhoidal disease a blinded randomized clinical trial. Ann Surg. 2012;2555840â5. 9 Xu L, Chen H, Lin G, Ge Q, Qi H, He X. 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Cost-effectiveness of New Surgical Treatments for Hemorrhoidal Disease A Multicentre Randomized Controlled Trial Comparing Transanal DopplerÂ-guided Hemorrhoidal Artery Ligation With Mucopexy and Circular Stapled Hemorrhoidopexy. Ann Surg. 2016;2645710â6. RĂ©fĂ©rences complĂ©mentaires â Simillis C, Thoukididou SN, Slesser AA, Rasheed S, Tan E, Tekkis PP. Systematic review and network meta-analysis comparing clinical outcomes and effectiveness of surgical treatments for haemorrhoids. Br J Surg. 2015;102131603â18. â Van Tol RR, van Zwietering E, Kleijnen J, Melenhorst J, Stassen LPS, Dirksen CD, et al. Towards a core outcome set for hemorrhoidal disease â a systematic review of outcomes reported in literature. Int J Colorectal Diy. 2018;337849â56. â Sandler RS, Peery AF. Rethinking what we know about hemorrhoids. Clin Gastroenterol Hepatol. 2019;1718â15. â Davis BR, Lee-Kong SA, Migaly J, Feingold DL, Steele SR. 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Lavis de notre Pharmacien sur SĂ©dorrhoĂŻde en crĂšme. Une crise hĂ©morroĂŻdaire peut s'avĂ©rer trĂšs douloureuse. La dilatation des vaisseaux qui a lieu au niveau du rectum peut entraĂźner une excroissance avec la sortie de l'hĂ©morroĂŻde au niveau de la marge anale sous forme d'une "boule" au niveau de l'anus. Plus l'hĂ©morroĂŻde est grosse Expert mĂ©dical de l'article Nouvelles publications , RĂ©dacteur mĂ©dical DerniĂšre revue Ń Tout le contenu iLive fait l'objet d'un examen mĂ©dical ou d'une vĂ©rification des faits pour assurer autant que possible l'exactitude factuelle. Nous appliquons des directives strictes en matiĂšre dâapprovisionnement et ne proposons que des liens vers des sites de mĂ©dias rĂ©putĂ©s, des instituts de recherche universitaires et, dans la mesure du possible, des Ă©tudes Ă©valuĂ©es par des pairs sur le plan mĂ©dical. Notez que les nombres entre parenthĂšses [1], [2], etc. sont des liens cliquables vers ces Ă©tudes. 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Au cours de la recherche, la hernie devrait ĂȘtre directement saillante, ainsi que les changements et les perturbations qui ont rĂ©sultĂ© de cette protubĂ©rance. Quelles procĂ©dures de diagnostic un mĂ©decin peut prescrire myĂ©lographie radio-opaque - dĂ©termine l'Ă©tat du canal de la colonne vertĂ©brale et directement de la moelle Ă©piniĂšre; la recherche des potentiels de la musculature squelettique EMG - dĂ©termine l'Ă©tat et l'innervation des muscles; mĂ©thodes de l'ordinateur et de l'imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique - une image en couches de la zone environnante, permettant de considĂ©rer la hernie plus en dĂ©tail. BasĂ© sur les rĂ©sultats de la recherche, le mĂ©decin choisit le schĂ©ma de traitement le plus appropriĂ© pour la hernie de la colonne vertĂ©brale. Un tel traitement en IsraĂ«l est effectuĂ© en utilisant toutes sortes de mĂ©thodes les plus avancĂ©es de thĂ©rapie et de chirurgie. Dans certains cas, il est possible de fournir un traitement avec des techniques conservatrices et minimalement invasives, mais dans certaines situations, il est indispensable sans intervention chirurgicale. Avant de choisir la mĂ©thode de traitement principale, le mĂ©decin devra nĂ©cessairement parler avec le patient et ses proches, parler des complexitĂ©s du traitement et de la nĂ©cessitĂ© de certaines procĂ©dures. MĂ©thodes de traitement de la hernie en IsraĂ«l Nous listons les mĂ©thodes les plus avancĂ©es de traitement des hernies en IsraĂ«l. La mĂ©thode de radiofrĂ©quence est l'une des nouvelles mĂ©thodes permettant de traiter un patient dans un hĂŽpital de jour. Une Ă©mission radio dirigĂ©e produisant des impulsions douloureuses est utilisĂ©e. ProcĂ©dure Dans la projection d'une hernie, le mĂ©decin entre deux aiguilles Ă travers lesquelles il injecte un anesthĂ©sique. AprĂšs l'action de l'anesthĂ©sie Ă travers les mĂȘmes aiguilles, le mĂ©decin Ă©met des radiations dĂ©truisant les racines nerveuses. La procĂ©dure d'exposition aux radiofrĂ©quences est considĂ©rĂ©e comme trĂšs sĂ©rieuse et durable l'Ă©volution d'un tel traitement est d'environ 8 semaines. La mĂ©thode de nuclĂ©otomie est une intervention chirurgicale minimalement invasive, qui est rĂ©alisĂ©e Ă l'aide d'un endoscope ou d'un laser. Fournit un traumatisme tissulaire minimal. La spondylodĂšse opĂ©ratoire est une intervention chirurgicale destinĂ©e Ă connecter deux vertĂšbres adjacentes aprĂšs l'ablation du disque intervertĂ©bral perturbĂ©. La place du disque occupe habituellement un implant, artificiel, ou obtenu Ă partir de tissu osseux naturel. L'ablation opĂ©ratoire du disque intervertĂ©bral - peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e comme une intervention chirurgicale standard, ou une discectomie minimalement invasive. Le traitement d'une hernie sans chirurgie est l'une des options de traitement, il est utilisĂ© uniquement dans les Ă©tapes initiales du processus herniaire et, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, n'Ă©limine pas le problĂšme radicalement. Le procĂ©dĂ© comprend l'utilisation de procĂ©dures physiques, la thĂ©rapie par l'exercice, l'Ă©tirement de la colonne vertĂ©brale, la thermothĂ©rapie, les procĂ©dures de massage, les injections analgĂ©siques et les mĂ©dicaments anti-inflammatoires. La clinique peut utiliser des mesures thĂ©rapeutiques supplĂ©mentaires sous forme de sĂ©ances d'acupuncture, d'Ă©lectrostimulation, de thĂ©rapie par ultrasons, etc. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, de telles procĂ©dures sont utilisĂ©es en combinaison avec un traitement de base. Cliniques en IsraĂ«l pour le traitement de la hernie Nous vous proposons une liste de plusieurs cliniques israĂ©liennes bien connues, privĂ©es et publiques, qui acceptent les touristes Ă©trangers pour un traitement. Le Centre MĂ©dical Herzliya Centre MĂ©dical Herzliya est l'une des meilleures cliniques privĂ©es en IsraĂ«l. Ici, tous les types possibles d'interventions chirurgicales minimalement invasives et ouvertes, de sĂ©rieuses sĂ©ances thĂ©rapeutiques et diagnostiques sont rĂ©alisĂ©es. Le Centre mĂ©dical Haim Shiba collabore avec l'UniversitĂ© de Minsk, qui contribue au dĂ©veloppement continu de nouvelles technologies dans le traitement des pathologies. Le Centre mĂ©dical Bnei Zion HĂŽpital Rothschild, HaĂŻfa est le plus ancien centre de chirurgie, d'orthopĂ©die, de rhumatologie, d'oncologie et d'autres domaines de la mĂ©decine. HĂŽpital Bikur Holim JĂ©rusalem est un ancien complexe mĂ©dical spĂ©cialisĂ© dans les soins d'urgence dans la plupart des domaines mĂ©dicaux. Ihilov Medical Center - est reprĂ©sentĂ© par les centres mĂ©dicaux et de diagnostic de la neurochirurgie y compris pĂ©diatrique, l'oncologie, l'orthopĂ©die et d'autres unitĂ©s mĂ©dicales. A son propre centre de rĂ©adaptation. Les centres mĂ©dicaux israĂ©liens sont heureux de vous offrir presque tous les services mĂ©dicaux, ainsi qu'un soutien Ă la rĂ©adaptation et des examens pĂ©riodiques prĂ©ventifs. [1], [2], [3] Le coĂ»t du traitement d'une hernie en IsraĂ«l Intervention chirurgicale avec correction de la protrusion herniaire avec l'introduction de l'implant + 5 jours de sĂ©jour en clinique - Ă partir de 28 000 $ L'introduction d'un implant supplĂ©mentaire - Ă partir de 6 500 $ La procĂ©dure de l'IRM - Ă partir de 1500 $ SpĂ©cialiste en consultation - Ă partir de 500 $ Diagnostic avant la chirurgie - Ă partir de 550 $ AnesthĂ©sie pendant la chirurgie - Ă partir de 2 000 $ En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, en l'absence de complications, une semaine aprĂšs la sortie, le patient peut se rendre dans son pays d'origine. Examens du traitement de la hernie en IsraĂ«l La plupart des patients dans les cliniques israĂ©liennes reconnaissent l'Ă©norme professionnalisme des spĂ©cialistes dans ce pays, ainsi que le haut niveau de mĂ©thodes diagnostiques et thĂ©rapeutiques. Chaque patient recevant un traitement se voit offrir non pas un schĂ©ma standard de "convoyeur", mais une tactique mĂ©dicale individuelle, qui vise Ă maximiser le meilleur effet. Ă ce jour, les mĂ©decins israĂ©liens utilisent des techniques thĂ©rapeutiques innovantes dans le diagnostic de la hernie vertĂ©brale. Les internautes qui ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© sous traitement en IsraĂ«l insistent sur le fait que si vous avez une hernie intervertĂ©brale et que les mĂ©decins offrent un traitement chirurgical, ne le retardez pas. Le plus grand effet peut ĂȘtre atteint en faisant l'opĂ©ration pendant les 2 premiers mois aprĂšs l'apparition de la douleur rachidienne prononcĂ©e. Si possible, contactez les reprĂ©sentants du centre mĂ©dical choisi et spĂ©cifiez la probabilitĂ© de traiter une hernie en IsraĂ«l. Translation Disclaimer The original language of this article is Russian. For the convenience of users of the iLive portal who do not speak Russian, this article has been translated into the current language, but has not yet been verified by a native speaker who has the necessary qualifications for this. In this regard, we warn you that the translation of this article may be incorrect, may contain lexical, syntactic and grammatical errors. Laclinique Saint-François expĂ©rimente depuis peu le traitement des hĂ©morroĂŻdes par radiofrĂ©quence. Plus rapide et quasi indolore. SpĂ©cialiste de la chirurgie viscĂ©rale, Caesar Murgu avait Rafaelo Traitement par radiofrĂ©quence des hĂ©morroĂŻdes TĂ©lĂ©charger la plaquette dâinformation Traitement de destruction des hĂ©morroĂŻdes par une courant de radiofrĂ©quence. Explications en vidĂ©o QTRZU0.