Lasuite aprÚs la publicité. Egalité femmes-hommes : on a comparé les temps de parole du cinéma français. Cette estimation des temps de parole sur grand écran survient quelques jours aprÚs la

"Les Tuche 3", "le Grand Bain", "Taxi 5"... Ces films figurent parmi les grands succĂšs du cinĂ©ma français en 2018. Outre leur rĂ©ussite au box-office, ils partagent un point commun les personnages fĂ©minins y sont nettement moins bavards que les personnages masculins. Pour le vĂ©rifier, "l'Obs" a sorti le chronomĂštre et visionnĂ© une dizaine des productions les plus vues en salles l'an dernier. >> Et le dĂ©sĂ©quilibre est parfois spectaculaire, comme le montre notre rĂ©sumĂ© en vidĂ©o La suite aprĂšs la publicitĂ© Cette estimation des temps de parole sur grand Ă©cran survient quelques jours aprĂšs la publication par l'INA d'une Ă©tude rĂ©vĂ©lant que les femmes parlent deux fois moins que les hommes Ă  la tĂ©lĂ© et la radio françaises. Si nos mesures n'ont pas la rigueur scientifique de l'algorithme utilisĂ© par l'Institut national de l'audiovisuel, elles n’en rĂ©vĂšlent pas moins un ordre de grandeur Ă©difiant sur les neuf films que nous avons regardĂ©s, les femmes ont droit, en moyenne, Ă  environ un quart du temps de parole. Tous nos articles sur la journĂ©e internationale des droits des femmesLa suite aprĂšs la publicitĂ© Cette diffĂ©rence ne constitue pas une surprise. Le site de la BBC a relayĂ© rĂ©cemment une Ă©tude statistique basĂ©e sur les vainqueurs de l’oscar du meilleur film de 1991 Ă  2016. Elle porte sur les personnages principaux, c’est-Ă -dire ceux qui prononcent plus de 100 mots pendant le film. L'infographie est particuliĂšrement parlante. How much do women speak in Oscar films? Find out in this week's More or Less on Women, the Oscars and the Bechdel Test ???? 100Women — BBC 100 Women BBC100women 5 mars 2018 Des "faire-valoir stĂ©rĂ©otypĂ©s" Comment expliquer cette sous-reprĂ©sentation ? "Dans les grosses productions, qui favorisent des scĂ©narios consensuels et conformes Ă  l’idĂ©e que l’on se fait des rĂŽles sociaux de sexe, les femmes sont souvent rĂ©duites au rang de faire-valoir", explique Sonia Jossifort, chargĂ©e de projets Ă  l'association Femmes et suite aprĂšs la publicitĂ© Selon elle, les personnages fĂ©minins gravitent bien souvent autour de deux stĂ©rĂ©otypes "la femme comme objet du dĂ©sir masculin, et le personnage fĂ©minin plus ĂągĂ© incarnĂ© par la grand mĂšre". D'oĂč le "tunnel de la comĂ©dienne de 50 ans" dĂ©crit par l'actrice Marina TomĂ©, c'est-Ă -dire l'idĂ©e rĂ©pandue dans l'industrie qu'une actrice quinquagĂ©naire ne correspond Ă  aucun de ces profils, la privant de facto de travail... Sonia Jossifort prĂ©cise que le cinĂ©ma d'auteur contient un peu moins de personnages fĂ©minins stĂ©rĂ©otypĂ©s, parce que les rĂ©alisatrices, disposant en moyenne de budgets moindres, y sont davantage prĂ©sentes. Le sommet du box-office ne reflĂšte donc pas tout Ă  fait la diversitĂ© de la production cinĂ©matographique française. "L’Obs" l’a pourtant choisi pour Ă©tablir sa sĂ©lection car il reste un trĂšs bon indicateur de l’impact sur le public. Un seul de ces films accorde plus de temps de parole aux femmes qu’aux hommes "la Ch’tite Famille". Qui pourrait contraindre Line Renaud au silence ? Ces pourcentages sont issus d'estimations au chronomĂštre et indiquent des ordres de grandeur des temps de parole 1. "Taxi 5", de Franck GastambideFemmes 8% ; hommes 92% 2. "Alad’2", de Lionel SteketeeFemmes 12% ; hommes 88% 3. "PremiĂšre annĂ©e", de Thomas Lilti Femmes 18% ; hommes 82% 4. "Belle et SĂ©bastien 3", de Clovis Cornillac Femmes 20% ; hommes 80% 5. "Tout le monde debout", de Franck DuboscFemmes 25% ; hommes 75% 6. "Les Tuche 3", d’Olivier BarouxFemmes 26% ; hommes 74% 7. "Le Grand Bain", de Gilles Lellouche Femmes 33% ; hommes 67% 8. "Le Jeu", de Fred CavayĂ©Femmes 38% ; hommes 62%La suite aprĂšs la publicitĂ© 9. "La Ch’tite Famille", de Dany BoonFemmes 52% ; hommes 48% Cette rĂ©partition des temps de parole se comprend aisĂ©ment la grande majoritĂ© des rĂ©alisateurs sont des hommes. Ils sont d’ailleurs 9 sur 9 dans les films de notre classement. L’étude sur la place des femmes dans l’industrie cinĂ©matographique que le CNC vient de publier rĂ©vĂšle que seuls 27% des films français agréés en 2017 ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s ou corĂ©alisĂ©s par des femmes. Un chiffre pourtant en hausse puisqu’ils n’étaient que 20,8% en 2008. Ces chiffres sont d'autant plus anormaux que les femmes reprĂ©sentent "la moitiĂ© des personnes formĂ©es en Ă©cole de cinĂ©ma", prĂ©cise Sonia Jossifort. Cette derniĂšre pointe "les freins de carriĂšre" et les "barriĂšres anthropologiques" qui amĂšnent les femmes Ă  ĂȘtre "sous-considĂ©rĂ©es". Le problĂšme s'Ă©tend Ă©galement aux festivals et aux commissions oĂč se dĂ©cident les financements. Quant aux rĂŽles principaux, ils sont largement, eux aussi, tenus par des hommes. Une situation qui se rĂ©pĂšte jusque dans la distribution des rĂŽles secondaires, majoritairement attribuĂ©s Ă  des acteurs masculins. Aucune des femmes de notre classement n’occupe le rĂŽle principal. Louis Morice et Cyril Bonnet, avec le PĂŽle visuel de "l'Obs"

LAssociation PAROLES D'HOMMES ET DE FEMMES est implantée au 10 RUE LAMBLARDIE à Paris 12 (75012) dans le département de Paris. Cette association loi 1901 ou assimilé fondée en 2002(SIRET : 453640781 00028), recensée sous le naf :
Avant propos l’article Ă©voquera principalement la violence masculine, les femmes restent en trĂšs grande majoritĂ© les premiĂšres victimes de violences conjugales mais nous n’oublions pas que le cas des hommes battus ou maltraitĂ©s existe aussi. *** Capture Ă©cran Cruel et dĂ©sarmant constat. En France, chaque annĂ©e, 216 000 femmes sont victimes de violences commises par leurs partenaires1 et tous les trois jours, une femme meurt sous leurs coups. Statistique sans doute bien en-deçà de la rĂ©alitĂ© tant la loi du silence perdure. En parallĂšle des politiques publiques axĂ©es principalement sur la prise en charge des victimes et leur protection, une nouvelle voie peu connue allant parfois Ă  l’encontre de certaines idĂ©es reçues est menĂ©e Ă  Rennes pour enrayer le cycle de la brutalitĂ© en prenant en charge directement les auteurs de ces violences. Rencontre avec l’association Nell qui dĂ©veloppe des stages de responsabilisation pour prĂ©venir la rĂ©cidive. **** L’alternative Entre un classement sans suite, une amende ou une peine de prison, Charline Olivier assistante sociale de formation et Jean-RenĂ© Gouriou psychologue proposent une alternative aux poursuites judiciaires depuis juin 2012 au sein de leur association NELL. Charline Olivier Notre association s’insĂšre dans un dispositif psycho-criminologique et est conventionnĂ©e pour exercer des mesures de compositions pĂ©nales, mesures que peut prendre le parquet dans le cadre d’une procĂ©dure alternative aux poursuites. » Ces stages sont proposĂ©s uniquement aux auteurs ayant reconnu les faits reprochĂ©s dans le cadre d’une ouverture de procĂ©dure faisant suite soit Ă  un renseignement judiciaire ou soit Ă  un dĂ©pĂŽt de plainte3. A eux ensuite de donner leur accord mais rares sont les refus moins de 10 % en 2014; refus synonyme de renvoi vers la justice. Jean-RenĂ© Gouriou Cela peut-ĂȘtre vĂ©cu comme une Ă©chappatoire pour eux, bien sĂ»r, nous ne sommes sĂ»rs de rien. On s’imagine bien que les gens ne viennent pas ici de bon cƓur et d’ailleurs, certains ne se gĂȘnent pas pour nous le dire dĂšs la premiĂšre rencontre. Ces personnes sont orientĂ©es vers ce stage de responsabilisation sous la contrainte judiciaire. Mais de la contrainte naĂźt l’adhĂ©sion et gĂ©nĂ©ralement, les personnes qui viennent vers nous jouent le jeu et se surprennent elles-mĂȘmes Ă  apprĂ©cier et Ă  s’impliquer dans les rĂ©unions, pas seulement avec nous mais avec le groupe
 la preuve que cela correspond bien Ă  un besoin » Les toutes premiĂšres expĂ©riences dans ce domaine ont Ă©tĂ© initiĂ©es par le Dr Roland Coutanceau, qui a ouvert en 2001 l’une des premiĂšres consultations françaises pour les hommes violents5. En 2013, Virginie Kles, sĂ©natrice et rapporteur du rapport ÉgalitĂ© femmes-hommes », a Ă©noncĂ© la nĂ©cessitĂ© de proposer cette prise en charge socio-judiciaire. Expliquer n’est pas excuser ! En 2014, c’est donc une cinquantaine d’auteurs de violence qui a Ă©tĂ© accompagnĂ©e par l’association Jean-RenĂ© Gouriou Nous ne prenons pas en charge des hommes violents mais des hommes ayant eu un comportement violent ou ayant produit des actes qualifiĂ©s de faits de violences conjugales. Nous abordons un comportement et tentons alors de le dĂ©construire Ă  la fois Ă  travers des entretiens individuels ou lors de sĂ©ances de groupes pour empĂȘcher la rĂ©cidive. » Nouvelle campagne de dĂ©pliants et d’affiches – 2014 Le stage de responsabilisation d’une durĂ©e totale de trois Ă  six mois est constituĂ© de plusieurs temps forts, d’un accompagnement en 5 sĂ©ances en mode groupal, d’un bilan et d’un suivi. A travers celui-ci, nos deux interlocuteurs vont alors tenter de faire ressurgir des explications, des Ă©lĂ©ments dĂ©clencheurs pour dĂ©terminer ce qui a pu engendrer le passage Ă  l’acte violent. Certains exercices collectifs donnent lieu Ă  des Ă©changes entretenant ainsi une dynamique de groupe, des potentialitĂ©s de changement, de rĂ©amĂ©nagement psychologique de chaque participant. L’importance de verbaliser les choses. A la fin du stage, certains pourront ĂȘtre mieux orientĂ©s pour une prise en charge spĂ©cifique accompagnĂ©e de partenaires sociaux, mĂ©dicaux ou psychosociaux aide psychologique, lutte contre des addictions type alcoolisme etc
. Jean-RenĂ© Gouriou Autour du quatriĂšme regroupement, nous insistons sur la notion de vulnĂ©rabilitĂ© qu’est-ce qui fait que la personne a explosĂ© Ă  un moment donnĂ© ? La violence montre un symptĂŽme de vulnĂ©rabilitĂ© et c’est celle-ci que l’on interroge, quel que soit son contenu puisque ce qui est dĂ©terminant est ici de connaitre le type de vulnĂ©rabilitĂ©. » La violence psychologique, Ă©conomique, verbale ou physique est partout, dans toutes les couches sociales. L’image du conjoint violent, rustre et alcoolique n’est que trop simpliste. Il n’y a pas de profil type, ce peut ĂȘtre le voisin charmant ou la personne avec qui l’on travaille ; ces hommes sont souvent trĂšs sympathiques dans la vie sociale », explique Françoise BriĂ©, vice-prĂ©sidente de la FNSF FĂ©dĂ©ration Nationale SolidaritĂ© Femmes. D’ailleurs selon le rapport 2014 fourni par NELL, les auteurs sont pour la plupart tous bien insĂ©rĂ©s dans la sociĂ©tĂ© en situation d’emploi Ă  83,3 %, parents Ă  91,7% et une faible minoritĂ© rĂ©sidant sur les quartiers reconnus prioritaires par les politiques. La complexitĂ© et la singularitĂ© des histoires personnelles empĂȘchent toute tentative de gĂ©nĂ©ralisation des soins. MalgrĂ© tout, on retrouve quelques rĂ©currences chez ces auteurs. Charline Olivier Beaucoup nous ont racontĂ© avoir Ă©tĂ© tĂ©moins de violences sur leur mĂšre ou ont Ă©tĂ© eux-mĂȘmes victimes dans leur enfance. Ce sont Ă©galement des gens qui n’ont absolument pas confiance en eux, ni dans leurs rĂ©actions. On n’excuse jamais rien, expliquer n’est pas excuser. Expliquer, c’est juste remettre du droit dans l’histoire. » Rien n’est acquis, l’humilitĂ© est de mise notre travail c’est de l’artisanat, on tente de comprendre chez une personne singuliĂšre ce qui l’anime et ce qui pourrait l’aider Ă  produire du changement » nous avouera Charline mais les rĂ©sultats – certes encore rĂ©cents pour avoir un vrai recul sur la durĂ©e – semblent probants les auteurs reçus n’ont pas fait l’objet de nouvelles plaintes pour violence sur leur conjoint mĂȘme si, bĂ©mol oblige, cela ne signifie pas obligatoirement aucune rĂ©itĂ©ration de violence4 . Charline Olivier On sait que le passage Ă  l’acte peut survenir lors de moments de vulnĂ©rabilitĂ© un deuil, une perte d’emploi, la naissance d’un enfant, la retraite. Nous travaillons sur ces pĂ©riodes oĂč la violence est apparue et sur les jours d’avant, les semaines, les annĂ©es. Si une situation de crise apparaĂźt de nouveau, il faut que la personne puisse savoir rĂ©agir, contacter une tierce personne et Ă©viter ainsi de retomber dans la violence.9» Charline Olivier Ce qui est intĂ©ressant c’est que beaucoup nous recontactent aprĂšs la fin du stage parfois un an aprĂšs pour nous demander conseil. Ce qui est surprenant est de voir que ce sont souvent ceux avec qui nous avons eu le plus de mal Ă  entrer en lien au dĂ©but. » *** QUID DE LA PRÉVENTION ? MalgrĂ© ces rĂ©sultats encourageants, les structures prenant en charge les auteurs de violences restent marginales sur le territoire. A Rennes, NELL n’est subventionnĂ©e qu’à hauteur de 8000€ par l’État et 1500€ par la ville de Rennes, impossible donc d’augmenter le nombre de personnes prises en charge. Ailleurs, une mĂȘme association s’est vu purement et simplement supprimer ses subventions, rĂ©orientĂ©es pour l’acquisition de camĂ©ras de vidĂ©osurveillance malgrĂ© lĂ  aussi des retours plus que positifs. Idem, Ă  Lyon, Ă  Marseille arrĂȘtĂ©es faute de crĂ©dits. Pourtant, la prison au vu des conditions de dĂ©tention actuelle et de l’aggravation de la rĂ©cidive2 ne peut pas tout rĂ©gler, bien au contraire comme le remarque le prĂ©sident de la FNACAV fĂ©dĂ©ration nationale des associations et des centres de prise en charge d’auteurs de violences conjugales et familiales Alain Legrand, prĂ©sident de la FNACAV La condamnation par les tribunaux ne suffit pas et souvent mĂȘme conduit au rĂ©sultat inverse. L’auteur se sent triplement victime de sa femme qui l’a dĂ©noncĂ© [
], de la police qui vient l’arrĂȘter comme un criminel et de la justice qui ne veut pas l’entendre et qui le condamne directement
 » Est-on sĂ»r alors de mettre efficacement tous les moyens pour Ă©radiquer ce flĂ©au devenu grande cause nationale en 2010. Quels sont les dispositifs disponibles actuellement pour prendre en charge les couples en conjugalitĂ© violente autre que par la voie judiciaire sachant que seules 16% des victimes vont porter plainte et Ă  peine 10% dĂ©poser une main courante6 ? Charline Olivier Il existe malgrĂ© tout des professionnels comme les conseillers conjugaux mais ils sont peu nombreux sur le territoire, peut-ĂȘtre 1 pour 10 communes, et sont peu connus. Pour savoir oĂč ils se trouvent, il faut pousser la porte des services sociaux et ce n’est pas simple. Certains couples viennent nous voir de leur propre initiative en nous trouvant aprĂšs une recherche internet mais dans ce cas-lĂ , aucune subvention de l’Etat ne leur est accordĂ©e et tous les couples n’ont pas les moyens financiers pour se le permettre. » MĂȘme constat pour Hubert Lemonnier, chef de service de l’ASFAD, association rennaise qui gĂšre l’accueil et l’hĂ©bergement de femmes violentĂ©es. Hubert Lemonnier Jusqu’en 2009, l’ASFAD avait un service destinĂ© aux hommes avec une aide gratuite Ă  la fois sociale et psychologique mais faute de moyens, nous avons Ă©tĂ© obligĂ©s de le fermer et il n’y a pas d’équivalent Ă  Rennes. Un homme aujourd’hui qui prend conscience de sa violence a peu de possibilitĂ©s d’y remĂ©dier sauf s’il a les moyens d’aller consulter un psychologue libĂ©ral et encore il n’est pas sĂ»r de trouver un psychologue qui soit au fait de la problĂ©matique des violences.7 Ce qui est dommage aujourd’hui c’est qu’aucune structure n’existe pour l’accompagnement et le soutien des hommes qui en formulent la demande 8» Un Ă©tude a Ă©valuĂ© le coĂ»t financier global des violences conjugales Ă  2,5 milliards d’euros par an et a pu dĂ©montrer qu’en augmentant seulement de un euro le budget des politiques de prĂ©vention des violences conjugales, l’État, l’assurance maladie ou encore les collectivitĂ©s locales pourraient Ă©conomiser jusqu’à 87 euros de dĂ©penses sociĂ©tales, dont 30 euros de dĂ©penses directes ». Pourtant, tout le monde dit qu’il faut le faire, tout va dans le sens de cette nĂ©cessitĂ© des politiques de prĂ©vention mais cela ne se fait pas. Quand des enfants vivent dans un environnement de violence conjugale, il faut du temps avant que cela arrive aux oreilles de la justice, et forcement, il y a de la casse
 » soupire Jean-RenĂ© Gouriou. Au courage de ces victimes qui ont dĂ©cidĂ© de ne pas se taire, il serait dommage de rĂ©pondre par la lĂąchetĂ© de notre silence. **** Contact de l’association NELL – nellconjugalite[ ] Biblio et glanage d’infos entre autre JUSTICE LA TROISIÈME VOIE BREIZH FEMME SOIGNER LES HOMMES VIOLENTS PROTECTION ET ACCOMPAGNEMENT DES VICTIMES YEGG LA PRISE EN CHARGE DES AUTEURS DE VIOLENCES CONJUGALES FEMMES ET VIOLENCES INSEE 1 2 + 3 Les auteurs dont la sanction encourue comporte une peine d’emprisonnement supĂ©rieure Ă  cinq ans et ceux qui nient leurs responsabilitĂ©s sont systĂ©matiquement exclus de la composition pĂ©nale. L’exĂ©cution de celle-ci Ă©teint l’action publique, et rend de ce fait toute poursuite impossible, mais les compositions pĂ©nales exĂ©cutĂ©es restent inscrites au bulletin n°1 du casier judiciaire pendant trois ans. Seules les autoritĂ©s judiciaires ont accĂšs Ă  cette partie du casier. 4 Charline Olivier Ouest France Le bilan est positif. Les auteurs que nous avons reçus n’ont pas fait l’objet de nouvelles plaintes pour des gestes violents sur leur conjoint. Il faut savoir que la moitiĂ© des couples se sont sĂ©parĂ©s aprĂšs les faits. » 5 Il est notamment l’auteur de Amour et violence, le dĂ©fi de l’intimitĂ© . 6 7 Extrait de l’article de 8 Extrait de l’interview Yegg Mag de nov 2013 9 Extrait de l’interview Ouest France
Ennovembre 2018, le Haut conseil Ă  l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes avait publiĂ© un rapport. Pour lutter efficacement contre ce flĂ©au, “il faut un budget fourchette basse de 500
A l’occasion de la JournĂ©e internationale des femmes et des filles de science 11 fĂ©vrier, les Nations Unies ont appelĂ© Ă  combler les Ă©carts entre les genres dans les sciences, les technologies, l’ingĂ©nierie et les mathĂ©matiques STIM et Ă  lutter contre les stĂ©rĂ©otypes qui entretiennent l’idĂ©e que les parcours professionnels dans ces domaines sont rĂ©servĂ©s aux hommes et garçons. La crise de la Covid-19 a dĂ©montrĂ©, une fois encore, le rĂŽle essentiel des femmes et des jeunes filles dans les sciences. Les chercheuses ont Ă©tĂ© Ă  l’origine de nombreuses avancĂ©es dĂ©cisives dans la lutte contre la pandĂ©mie – de la comprĂ©hension du virus au contrĂŽle de sa propagation, en passant par la mise au point de tests de diagnostic et de vaccins. Dans le mĂȘme temps, il apparaĂźt de plus en plus Ă©vident que la pandĂ©mie a touchĂ© les femmes – notamment les femmes scientifiques – plus durement que les hommes, par exemple en raison de la rĂ©partition dĂ©sĂ©quilibrĂ©e des tĂąches familiales et travaux domestiques non rĂ©munĂ©rĂ©s. Trop souvent, les femmes prennent en charge l’enseignement Ă  domicile, les soins aux personnes ĂągĂ©es et d’autres tĂąches liĂ©es aux injonctions de rester chez soi, au dĂ©triment de leur propre emploi », on rappelĂ© Audrey Azoulay, la Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO, et Phumzile Mlambo-Ngcuka, la Directrice exĂ©cutive d’ONU Femmes. Les inĂ©galitĂ©s entre sexes ont augmentĂ© trĂšs fortement au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e, les femmes ayant le plus pĂąti des fermetures d’écoles et du tĂ©lĂ©travail. Beaucoup de femmes scientifiques ont vu leurs laboratoires fermer et ont dĂ» s’occuper davantage de leurs enfants et de leurs proches, ce qui a amputĂ© leur temps de recherche », a dĂ©plorĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies, AntĂłnio Guterres. Pour ces femmes, ces complications sont venues aggraver une situation dĂ©jĂ  difficile ». © UNICEF/Omid FazelUne jeune fille en Afghanistan montre un robot qu'elle a mis au point lors d'une exposition Ă  Kaboul. Seulement 33% des chercheurs sont des femmes Les stĂ©rĂ©otypes de genre et les inĂ©galitĂ©s entre les sexes continuent d’empĂȘcher de nombreuses filles et femmes d’entreprendre et de poursuivre une carriĂšre scientifique partout dans le monde. La prochaine Ă©dition du Rapport de l’UNESCO sur la science montre que seulement 33% des chercheurs sont des femmes, alors qu’elles reprĂ©sentent pourtant 45% et 55% des Ă©tudiants en licence et en master, respectivement, et 44 % de ceux qui sont inscrits en doctorat. Nous devons redoubler d’efforts pour combler ces Ă©carts entre les genres dans le domaine des sciences, et lutter contre les normes et les stĂ©rĂ©otypes qui crĂ©ent et entretiennent l’idĂ©e que les parcours professionnels y sont limitĂ©s pour les filles », ont soulignĂ© Mme Azoulay et Mme Mlambo-Ngcuka. Pour l’UNESCO et ONU Femmes, l’urgence est d’autant plus grande que les femmes sont sous-reprĂ©sentĂ©es dans des domaines essentiels pour l’avenir du travail, tels que les Ă©nergies renouvelables et les technologies numĂ©riques, puisque seulement 3% des filles inscrites dans l’enseignement supĂ©rieur choisissent les technologies de l’information et de la communication. Nous avons besoin de la science et la science a besoin des femmes. Il ne s’agit pas seulement de s’engager en faveur de l’égalitĂ© des droits ; il s’agit Ă©galement de rendre la science plus ouverte, plus diversifiĂ©e et plus efficace », ont dit les deux hautes responsables onusiennes. Sans fĂ©minisation des STIM, le potentiel des filles et des femmes restera inexploitĂ© Faire progresser l’égalitĂ© des genres dans les sciences et les technologies est essentiel pour bĂątir un avenir meilleur, souligne le chef de l’ONU. Il est temps d’admettre qu’une plus grande diversitĂ© favorise une plus grande innovation », a dit M Guterres. Si l’on ne fĂ©minise pas davantage les sciences, la technologie, l’ingĂ©nierie et les mathĂ©matiques, le monde continuera d’ĂȘtre façonnĂ© par et pour les hommes et le potentiel des filles et des femmes restera inexploitĂ© ». Selon le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, les dĂ©cideurs doivent faire en sorte que les filles aient accĂšs Ă  l’éducation qu’elles mĂ©ritent et qu’elles puissent se projeter dans les mĂ©tiers de l’ingĂ©nierie, de la programmation informatique, du cloud, de la robotique et des sciences de la santĂ©. Pour apporter un changement vĂ©ritable, l’UNESCO et ONU Femmes plaident pour des politiques et programmes en matiĂšre d’égalitĂ© des genres qui permettent d’éliminer les stĂ©rĂ©otypes de genre par l’éducation, de modifier les normes sociales, de promouvoir les modĂšles que reprĂ©sentent les femmes scientifiques et de sensibiliser aux plus hauts niveaux de prise de dĂ©cisions. Nous devons veiller non seulement Ă  ce que les femmes et les filles participent aux domaines des STIM, mais Ă©galement Ă  ce qu’elles aient les moyens de diriger et d’innover, et qu’elles soient soutenues par des politiques et cultures organisationnelles sur le lieu de travail qui garantissent leur sĂ©curitĂ©, tiennent compte de leurs besoins en tant que parents et les incitent Ă  progresser et Ă  s’épanouir dans ces carriĂšres », ont dit Mme Azoulay et Mme Mlambo-Ngcuka
Unhomme et une femme est une chanson tirée du film Un homme et une femme de Claude Lelouch de 1966.Sur une musique de Francis Lai et des paroles de Pierre Barouh, elle est interprétée par Pierre Barouh et Nicole Croisille.. Rendue célÚbre par ses paroles « Da ba da ba da, ba da ba da ba », cette chanson a obtenu le Golden Globe de la
avecd'autres femmes. Les objectifs en sont : â†ȘLa sortie de l'isolement, souvent gĂ©nĂ©rĂ© par la situation de violences â†ȘLa sortie du silence â†ȘL'autonomisation et le travail sur l'estime de soi â†ȘLa recherche et la mobilisation des ressources individuelles â†ȘLa projection vers le futur Les outils proposĂ©s sont en lien avec la formation de Etil lut Ă  haute voix dans le livre, face Ă  la place publique qui est devant la Porte des Eaux, depuis l’aube jusqu’à midi, devant les hommes, les femmes et les autres intelligents ; et les oreilles de tout le peuple Ă©taient attentives au livre de la loi. ” (NehĂ©mia 8:2, 3). Les femmes retiraient des bienfaits de la lecture de la Loi. Stickersavec des millions de designs au choix sur le thĂšme Chansons Pour Les Femmes Paroles, créés ocleL.
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